Interview - Les montres de collection vues par le spécialiste Jean-Marc Pardo.

Le vintage dans la montre s’applique à quelle période ?

Jean-Marc Pardo : cela commence aux années 70. Ce n’est pas réservé aux années 50.

Lorsqu’on aborde ces décennies, quelles sont les marques à retenir ?

JMP : Omega, Brietling, Rolex, Eterna, Tudor, etc.

Les plus recherchées ?
JMP : des montres mythiques comme la Rolex Daytona (montre du constructeur de voitures italien G. Agnelli), Omega speedmaster (la montre de Neil Amstrong, agrée par la Nasa), Tag Heuer Monaco, des montres proches de courses automobiles.

Ces mythiques objets du poignet sont dans quels prix ?

JMP : à partir de 1 500 euros. Une Daytona Paul Newman se négocie 25 000 /30 000 euros.

Peut-on trouver intéressant à petit prix ?

JMP : des petits prix non, des prix moyens oui ! Une montre vintage se négocie autour de 1 500 euros. Il faut s’arrêter sur des marques connues. Sinon il faut se rabattre sur des rééditions.

Le problème de la contrefaçon touche-t-il la période des montres vintage ?

JMP : il y avait déjà des problèmes. Dans les années 60, des montres réparées au Vietnam, Thaïlande, etc. étaient réparées d’une drôle de façon. La contrefaçon est un phénomène relativement moderne surtout la contrefaçon de qualité. Vu les prix actuels des Rolex, les contrefacteurs sont attirés par ce profit.

Les prix dans votre domaine sont-ils en stagnation ?

JMP : les prix montent pour tous les modèles mythiques. La notion de valeur ne peut pas se dissocier de certaines marques. Les marques disparues sont passées aux oubliettes. C’est la communication de la marque actuelle qui fait toute la différence.