Paris, France - Portrait

Christian Peter célèbre la beauté érotique et sensuelle de la femme

Monique Cabré - 13 novembre 2012
Il photographie la femme pour en capturer la richesse esthétique, mystérieuse, érotique. Mère aux formes généreuses, vamp sexy, énigmatique, gothique…
La femme est belle et terriblement provoquante dans l’objectif de Christian Peter.
Pourquoi avez-vous choisi l’érotisme pour exprimer votre démarche artistique ?
Jusqu’en 1974, j’étais étudiant en art plastique à Stockholm et j’y ai exposé mes premières peintures. Mon parti pris était déjà engagé vers l’érotisme. Je trouve que la femme est et sera toujours la plus belle œuvre d’art vivant et je tente de capturer certaines facettes de cette beauté.

« La femme… la plus belle œuvre d’art vivant »


Comment choisissez-vous vos modèles ?
C’est à eux que reviennent le désir et le choix d’être photographiés. Au-delà de cette démarche, ils se sentent en confiance et dévoiler l’intimité de leur corps se traduit par une création que nous faisons en commun.

Eprouvez-vous une certaine appréhension face à ces femmes que vous allez placer dans la situation que vous désirez ? Qu’est-ce qui vous fait vibrer et qui par conséquent va vous inspirer ?
Je ne travaille qu’avec des modèles qui s’assument et qui ont fait le choix de me faire confiance. Il s’instaure ainsi une certaine liberté de mouvement et d’expression qui les rend encore plus naturels tout en conservant une part de mystère. Ce que m’inspire, c’est ce qu’une femme en particulier  va apporter à ma vision esthétique, comment elle va l’enrichir, la transcender. Cette « collaboration » très personnelle fait que bien souvent aucun de ces modèles ne peut réussir cette symbiose avec un autre photographe.

En quoi votre angle d’approche de la femme se différencie t-il de celui d’autres artistes ?
Je ne cherche pas à connaître la façon dont procèdent les autres photographes et je n’ai pas de mode d’action standard. Le point commun de mes modèles est le naturel et d’ailleurs je photographie souvent des novices pour leur spontanéité et non pour leur efficacité professionnelle. La création tient à cette complicité et au contraste que j’apporte à travers l’utilisation d’accessoires ou de vêtements dont le choix peut surprendre. Cet imaginaire instaure des mises en scène insolites, tout en nuances qui ne laissent pas les regards indifférents, qui provoque et capte l’émotion.

Peut-on tomber amoureux de son modèle ou tout du moins poursuivre des relations privilégiées ?
Il faut toujours être amoureux du modèle au moment d’appuyer sur le déclencheur. Après la vie reprend son cours. Ce travail en est un parmi tant d’autres. Un banquier ne tombe pas forcément amoureux de sa collègue, mais il peut arriver malgré tout qu’il l’épouse !!!

Votre cliché préféré, celui qui à lui seul peut définir votre œuvre ?
Le premier, que j’ai oublié et le prochain dont je n’ai encore aucune idée ! Plus sérieusement, la couverture de mon catalogue raisonné. Ah ! Difficile à expliquer, certainement un des plus simples et un des rares qui me donne l’impression d’être l’œil de la petite souris…

Votre souvenir de prise de vue le plus émouvant ?
J’ai fait beaucoup de clichés de femmes enceintes et l’une d’entre elle a perdu les eaux sur le plateau ! Je l’ai accompagnée à la clinique et cela reste un moment inoubliable.

Comment s’est passée votre collaboration avec le musée de l’Erotisme à Paris ?
Une amie m’a présenté Alain Plumet son directeur et il a été tout de suite séduit par mon travail. Face à cette chance qui s’offrait à moi et dont je ne mesurais pas l’ampleur, je lui ai fait confiance et il a exposé mes photos. Je l’en remercie parce qu’il s’est noué entre nous des liens amicaux précieux; cela m’a permis de toucher un autre public que celui des galeristes et des salles de ventes.

Votre actualité ?
Je bouillonne comme jamais ! Edition, prises de vues s’enchaînent mais je deviens plus exigeant avec moi-même, plus perfectionniste.

www.christianpeter.biz

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