Rio de Janeiro - Musique ROCK IN RIO - Contestation et nostalgie au rendez-vous du premier week-end de festivalLouis Genot, Le petitjournalpoint.com - 17 septembre 2013 Après 3 jours riches en émotions, le méga-festival arrive à mi-course. Le temps pour Beyoncé de danser le funk carioca, pour The Offspring de renaître dans une mer de pogos et pour les artistes brésiliens d'honorer leurs morts et lever le poing,montrant qu'ils ne sont pas sourds à l'écho de la rue.
En juin dernier, des millions de jeunes Brésiliens sont descendus dans la rue pour manifester contre la corruption, la piètre qualité des services publics et millions dépensés pour les stades de la Coupe du Monde. Trois mois plus tard, des centaines de milliers de fans de musiques en tous genres se donnent rendez-vous au Rock in Rio, festival qui a épousé pour slogan "pour un monde meilleur". Avec des espaces publicitaires à chaque centimètre carré et des artistes très "mainstream" comme Beyoncé ou Justin Timberlake, on est pourtant loin de l'ambiance Woodstock. Cela dit, on a beau avoir affaire à une énorme machine commerciale, on y retrouve tout de même un petit supplément d'âme qui fait de ce méga festival un événement unique au monde. Une ferveur immense Même ceux qui étaient venus à Rio sur la pointe des pieds n'ont pas été déçus du voyage. The Offspring, qui a connu une longue traversée du désert après son succès ahurissant des années 1990, a ému samedi une légion de fans trentenaires qui se sont vus tout d'un coup propulsés dans leur adolescence. Relégués au Palco Sunset, la scène secondaire, les Californiens ont transformé la piste en véritable pogo géant pendant une heure durant. Avec son visage de poupon bouffi qui a pris un paquet de kilos depuis son heure de gloire, le chanteur Dexter Holland s'est montré visiblement touché par l'accueil reçu en avouant qu'il venait de passer "la plus meilleure soirée" de sa vie. Hommages et provocations D'autres paroles ont trouvé un écho particulier, celles de Cazuza, leader du groupe Barão Vermelho, mort du sida en 1990, qui a gagné un vibrant hommage en début de festival avec un concert spécial réunissant plusieurs grands noms de la musique brésilienne, notamment Ney Matogrosso. Frejat, l'ancien guitariste de Barão Vermelho, a expliqué qu'il ne pouvait pas savoir ce que son ami ressentirait s'il assistait à ce concert, mais qu'il aurait sûrement été en premier lignes des manifestations populaires de ces dernier mois. Même réflexion au sujet Raul Seixas, autre star du rock brésilien, mort en 1989, qui a eu droit à son concert-hommage samedi. Au moment où Cazuza écrivait ses chansons, au milieu des années 1980, le Brésil venait juste de sortir de la dictature militaire. Aujourd'hui, le pays vit en démocratie, mais est redescendu dans la rue pour protester contre la classe politique, dont le chanteur Dinho Ouro Preto, de Capital Inicial, qui s'est moqué en s'affublant d'un nez rouge pour dénoncer "les clowns de Brasilia". Ivan Lins, lui, a rappelé que ce festival"était avant tout un divertissement" et qu'après les concerts, les jeunes devaient "faire leur devoir de citoyen et aller manifester". Dimanche, le chanteur brésilien a reformé son duo avec George Benson, avec qui il avait partagé la scène du premier Rock in Rio en 1985. Le festival reprend son cours jeudi, jusqu'à dimanche, avec de nouvelles émotions en perspective et le concert très attendu du "boss" Bruce Springsteen le samedi. - Lire notre présentation du festival - Lire notre entretien avec Roberto Medina, le fondateur de Rock in Rio |
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