Indie Pop-Country folk - 

The Lumineers - histoires étranges entre imaginaire et réalité.

Jean Christophe Mary - 16 mai 2016
Après leur ascension fulgurante au sommet des hit-parades (1,7 million d'albums vendus aux États-Unis et 3 millions dans le reste du monde ), on aurait pu penser que "Cleopatra", deuxième album du groupe, tendrait à reproduire la formule qui fût la clé de leur succès. Il n’en est rien.

Quatre ans après un succès planétaire, Wesley Schultz (chant, guitare), Jeremiah Fraites (batterie, piano) et Neyla pekarek (violoncelle) reviennent avec ce tout nouveau tout chaud Somewhere under Wonderland aux sonorités indie, pop-rock et country-folk, qui avaient posé les bases de leur succès.

Si le trio originaire de Denver confirme son talent pour l'écriture de hits pop-rock imparables qui devraient une nouvelle fois séduire le plus grand nombre, cet album résonne de manière plus sombre. À l’image de la pochette, qui représente une artiste lyrique posant dans le rôle de Cléopâtre. Ce nouvel opus est rempli d’histoires étranges à mi-chemin entre imaginaire et réalité.

Les harmonies vocales en apesanteur au-dessus de la toile

Dès les premier titres, ça commence très fort. Sur Sleep on the Floor et Ophelia, on baigne dans les ambiances pop-rock qui rappellent le tube Ho Hey, rythmées par cette voix entêtante, ces arrangements efficaces que l’on retrouve chez Mumford and Sons, Fleet Foxes ou Band of Horses. Ce rock américain organique et intellectuel prend solidement appui sur le folk, la country et le rock indie des années 1970.

Les musiciens élaborent leur musique avec une recette toute simple : des sons de guitares clairs et carillonnants pour les couplets, qui mettent en valeur tout le lyrisme des voix, pour finir par un empilage successif de guitares slide, de piano métallique, de violoncelle et de voix enflammées sur les refrains. La mélodie de Gale Song est fragile et puissante à la fois, les harmonies vocales semblent planer en apesanteur au dessus de la toile sonore métallique. Cela faisait longtemps que l’on n'avait pas entendu ce mélange de force et de volupté sucrée.

Lorsque vous nommez votre album Cleopatra, il vaut mieux que votre chanson soit à la hauteur. Ce titre plein de douceur et de mélancolie est l'une des grandes forces de cet enregistrement. Le reste est calibré sur le même modèle : les guitares se télescopent derrière les voix pleines de réverbe, les pianos bastringuent en acoustique avec une rythmique simple comme un battement de pied. À noter aussi de poignantes ballades telles que Long Way From Home, qui vous prend aux tripes. À mi-chemin entre rock, folk et pop, les textes bien ficelés donnent aux compositions un caractère mûr et abouti. Bref un disque profond qui impose la marque et l’univers personnel du trio.

 Jean Christophe Mary pour www.micmag.net

The Lumineers - Titre : « Cleopatra »

Genre : Indie, pop-rock, country, folk- Sortie le 18/05/2016 chez Capitol/ Universal



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