- Musique

Genesis The Last Domino : Tony Banks, Phil Collins et Mike Rutherford disent adieu à Paris !

Jean-Christophe Mary/Marie Torres - 
Les 16 et 17 mars,Tony Banks,Phil Collins et Mike Rutherford qui achèveront leur tournée d’adieu à Londres le 26 mars prochain, étaient à Paris pour les 2 ultimes concerts français. Nous avons pu assister au 2e concert où pendant près de 2 H 30, ils ont alignés 23 titres qui ont construit la légende

20h30. Le public afflue calmement et prend place au son de « Dead Already » titre instrumental de Thomas Newman, identifiable entre mille dès les premiers accords. L'excitation des 40. 000 spectateurs monte progressivement dans la salle, dopée par l'arrivée des musiciens dans une lumière bleu roi, face aux écrans vidéo qui encadrent l’immense scène.

Précédé de Phil Collins légèrement courbé sur sa canne, le groupe s'installe sans un mot et lâche les premiers accords qui introduit « Behind the Lines / Duke's End ». Installé dans son fauteuil, Phil Collins saisit un tambourin pour accompagner ses camarades puis enchaine « Turn It On Again » d’une voix lente mais assurée. La présence de deux choristes rehausse le timbre de Phil Collins sur les passages les plus hauts. Le visage émincé, les traits tirés, Phil Collins sourit, nous impressionne par son aisance vocale qui montera progressivement en puissance tout au long du show.

Rarement pris en défaut de justesse, il tient la scène durant 2h30, avec un plaisir communicatif évident. Il plaisante, cabotine un peu, s’amuse à essayer de parler dans un français un peu approximatif. Visuellement, le show est très coloré, s’accompagne de lumières spectaculaires, de projections de vidéos élaborées. Sur « Land Of Confusion » avec ses rouleaux de papier toilettes qui pleuvent du ciel ou encore ses gratte ciels qui s’écroulent comme des châteaux de carte sur « Domino , le public en prend plein les yeux. Le show déroule les classiques, comme un juke-box génial autour de quatre albums mythiques : Duke (1980), Genesis (1983) Invisible Touch (1986) et We Can't Dance (1991).

Les spectateurs ont droit à de sublimes versions de « Mama » dont le rire inquiétant de Phil Colllins prend sur l'écran géant toute sa dimension satanique, « Land of Confusion » qui fait échos au conflit Russo Ukrainien, « Home by the Sea » suivi de « Second Home by the Sea » et « Fading Lights ». Au milieu du set, le groupe se retrouve sur l’avant scène pour un set acoustique avec les éternels « The Lamb Lies Down on Broadway » et « Follow You Follow Me » titres d’une autre époque qui réussissent à nous rendre nostalgique. Des 70’s justement, le trio ressuscite pour notre grande joie « Firth of Fifth » petit bijou de la musique progressive ainsi qu'une magnifique version de « I Know What I Like (In Your Wardrobe) ». Si la virtuosité de Tony Banks (claviers), Mike Rutherford (guitare, basse) et de leur guitariste additionnel Daryl Stuermer n'est plus à faire, on salue ici le travail technique et maitrisé de Nicholas Collins qui a repris la place de son père derrière les fûts. D'ailleurs Phil Collins se retournera plusieurs fois pour écouter et admirer son fils. Pour les rappels, le public a droit à un « I Can't Dance » d’anthologie jusqu’au plus élégant final possible avec les versions émouvantes de « Dancing With the Moonlit Knight » suivi de « The Carpet Crawlers » qui tirent des larmes aux aficionados de la première heure. Il est presque 23 heures quand les lumières se rallument dans la salle. Les spectateurs encore sous l’émotion, nostalgiques, vidés mais heureux, viennent d’assister à la fin définitive de Genesis. That's All...


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