- Musique

Robbie Williams emporte 20.000 fans avec lui !

Jean-Christophe Mary - 25 mars 2023
Lundi 20 mars, le showman Robbie Williams remplissait l’Accor Arena pour ses 25 ans de carrière. Un spectacle titanesque, hyper énergique et visuel donné devant 20.000 fans conquis .

Vidés mais heureux, on croisait lundi soir sur le trottoir du boulevard de Bercy des milliers de fans engourdis par le vent, sortants tout juste du concert Robbie Williams. Que cherchaient-ils avec leurs yeux hagards ? Croiser le regard de quelqu'un pour échanger une émotion partagée ? Echanger des mots sur les deux heures de bonheur passés ensemble dans cet Accor Arena chauffée à blanc ?

Ce qui est sûr, c'est que personne n'était pressé de quitter l'entrée pour continuer la fête ailleurs. Revenons sur l’un des meilleurs concerts dans la déjà la longue carrière de l'artiste. A 20h00, les milliers d’afficionados sont sous le charme du duo electro Lufthaus. L'ambiance est détendue bonne enfant. Beaucoup de spectateurs sont venus en couple et parmi eux de nombreux fans britanniques.

A 21h00, la salle est plongée dans le noir. Sur les écrans, on aperçoi la pochette de l’album « XXV », où le chanteur pose nu un comme un clin d'oeil au « Penseur" de Rodin. Les cuivres et le groupe démarrent aux accords de « Hey Wow Yeah Yeah » dévoilant un Robbie Wiliams juché tout en haut de la scène au milieu des danseurs et des choristes. Moment d'émotion intense, moment libérateur pour ceux qui attendaient ce retour. L’artiste lance alors au public : « Bonsoir, je m’appelle Robbie Williams, ceci est mon cul et je suis amaaazing….» déclenchant un rire communicatif. Le ton est donné avec un humour so british, cette façon décontracté de ne pas se prendre au sérieux, d’être juste là pour le show, pour le fun. Voix assurée, sourire détendu, il nous envoie d’emblée de bonnes vibrations.

Le concert démarre comme un bolide lancé à tombeaux ouverts à travers une  floppée de tubes. Ainsi se succèdent « Let Me Entertain You », « Monsoon », « Strong » « « Come Undone ». Les fans connaissent les paroles sur le bout des doigts et en gradins, la majorité fans restera debout, à danser. Ce soir, le chanteur emporte tout le monde avec lui. Puis un premier changement de costume, où il enfile une veste dorée. Plein de fougue, il arpente l’avancée de scène, remonte puis redescend haranguant le public. Depuis 33 ans, s'il nous a maintes fois prouvé qu’il était un véritable entertainer, on est toujours surpris par ces interludes où il se confie.

Bien sûr le public savoure, se délecte de ses plaisanteries potaches. Car son show est construit à mi-chemin entre le concert, la revue de cabaret avec danseuses et le one man show, le tout dans un décors digne d’un casino de Las Vegas. Fort de son autodérision légendaire, il nous raconte ces fans à Hambourg qui auraient chercher à lui tripoter le sexe, interpelle deux spectatrices dans le public, les fait descendre des gradins pour les placer juste devant lui, avant de les faire monter sur scène pour danser avec elles. Comment ne pas tombé irrésistiblement sous son charme et sa gentillesse ? Véritable raconteurs d'histoires, Robbie Williams revient ses débuts avec Take That (qu'il tacle gentiment au passage !) montre le premier clip du groupe en faisant un arrêt image gros plan sur ses fesses ( il avait alors 16 ans), nous confie ses problèmes d'alcool et de drogues, rend hommage à Geri Halliwel, sa femme et ses 4 enfants et remercie plus que tout, le public, ce public qui lui aura maintes fois sauvé la vie. Entre ces interludes, les tubes défilent : « Do What U Like », « Could It Be », « Love My Life », « Eternity », «Candy », « Feel »,  «Kids », « Rock DJ ». Sans oublier les reprises de « Don't Look Back in Anger » (Oasis), « Land of 1000 Dances » (Wilson Pickett) et « The Flood » (Take That). Les fans se souviendront longtemps de la fin électrique. Un enchaînement de ballades tubesques, « No Regrets » « She's the One » et « Angels » aura fini d’’enflammer le public. Jusqu’à le mettre littéralement KO debout avec un ultime rappel a cappela des 19 titres qu’il aura livré ce soir. Un au revoir intense, main en l’air, pour saluer le public et de quitter la scène. Une fois de plus, Robbie Williams aura prouvé au public parisien qu’il reste un sacré showman.


  • Facebook
  • Google Bookmarks
  • linkedin
  • Mixx
  • MySpace
  • netvibes
  • Twitter
 

Events

Vintage world (Click on the title)

London Calling, l'appel des Clash

London Calling ? Un condensé de l'état d'esprit de la jeunesse anglaise de la fin des années 70, de ce "No Future" clamé par le mouvement punk. Retour sur le titre emblématique du groupe britannique The Clash. Lire la suite, ici.


Going out in Paris


Paris - jusqu'au 11 janvier 2026
« Le mystère Cléopâtre », jusqu'au 11 janvier 2026 à l'Institut du Monde Arabe.

C'est une exposition entre mythes et histoire sur la célèbre reine d'Egypte que propose l'Institut du Monde Arabe. Son nom et sa légende ont traversé les siècles : Cléopâtre VII a régné sur l'Egypte antique, il y a plus de 2 000 ans. La mythique souveraine de la dynastie des Ptolémées est l'une des figures les plus connues du monde antique, mais la réalité n'étaye pas toujours les nombreuses histoires que l'on raconte sur elle. Lire la suite, ici.

News flash

4e Conférence mondiale pour l'égalité femmes-hommes

Parus accueille les 22 et 23 octobre 2025 les représentants d'une quinzaine de nations pour la 4e Conférence ministérielle des diplomaties féministes qui vise à mettre en place une action mondiale face aux blocages et aux reculs des droits des femmes.

 
Elvis Presley : un nouveau film-concert

Un demi-siècle après la dernière apparition scénique d’Elvis Presley, Baz Luhrmann proposera, en 2026, EPiC: Elvis Presley in Concert, un film-concert inédit rassemblant des images restaurées de la légendaire résidence de Las Vegas en 1970 et de la tournée américaine de 1972

 
L'iran facilite les opérations Transgenre
L'Iran combat le mouvement LGBT dans son pays mais favorise les opérations pour les étrangers qui désirent changer de sexe. Business is business !
 
Une guitare volée aux Stones vient de refaire surface
Une Gibson Les Paul Standard de 1959 volée aux Stones dans les années 1970 vient d’être retrouvée. L’instrument, qui appartenait à Mick Taylor, a été identifié dans une collection de 500 guitares récemment acquise par le Metropolitan Museum of Art de New York.
 
Le buste de Jim Morrison enfin retrouvé !
Trente-sept ans après sa disparition, le buste de Jim Morrison, couvert de graffitis, a été retrouvé dans le cadre d’une autre enquête. Pour en savoir plus, ici.