- Musique

Madona, "Finally Enough Love": 50 tubes remixés pour fêter 40 ans de succés

Jean-Christophe Mary - 7 novembre 2022
Ce coffret 3 CD dresse le bilan élogieux de quarante années de carrière de Madona. L’intégralité de ses remixes préférés ainsi que des versions rares et inédites soit 50 numéros 1 enregistrés entre 1983 et 2020.

Bordeline, cette chanson qui tournait en boucle sur les radios en 1983, ca vous rappelle quelque chose ?

En quelques mois, ce titre produit par Jerllybean Benitez, DJ spécialiste des versions longues qui secouent les dance floor new yorkais de l'époque, sera l’allumette qui mettra le feu aux poudres. Dans le clip de « Bordeline » qui tourne en boucle sur MTV, Louise Madona Ciccione y apparaît en midinette punkette sexy avec bas résilles et crucifix, ce qui fait immédiatement scandale.

Fusionnant, chœurs soul dance music post-disco à une pop effervescente, Holiday, la chanson qui suivra enfoncera le clou avec ses petites notes de fraicheur, titre qui deviendra sa signature. La tonitruante ascension de Madona commence suivi d'une longue carrière qui changera la face de la pop music au cours des 40 années suivantes.

En quatre décennies, Madonna aura introduit les sons underground dans le monde de la variété américaine, étant constamment à l’affût des modes et tendances qui infiltrent les clubs New Yorkais. Arrivée à l'aube des 80’s et de l’ère MTV, elle comprend vite l’importance de l’image. Elle créera une série de clips sexy et stylés qui lui valent une réputation de provocatrice. Ses changements de look et d’amants font régulièrement la une des magazines people et son style divise les critiques : la belle fait parler d’elle.

Ainsi Madona enregistre une flopée d’hymnes pop qui séduiront les foules du monde entier : Like a Virgin, Material Girl, Live to Tell, Papa Don't Preach, Open Your Heart, Like a Prayer, Express Yourself pour ne citer qu’eux. Avec ces titres dansant où la musique est inextricablement liée à la représentation visuelle, Madona crée l'archétype de la pop star moderne et du coup ringardise les vielles gloires de la variété, les Summers, Betty Davis, Bette Midler, Shirley Bassey et autres Nancy Sinatra.

Au cours de la deuxième décennie, la Madone continuera à prendre des risques artistiques, plongeant dans la R&B avec Bedtime Stories  (1994) ou l'électro sur l’album Ray of Light  (1998). Au cours des années 2000 et 2010, Madonna restera en quête de nouvelles sonorités, perpétuellement animée par le désir de renouveau artistique. Associé au producteur William Orbit et Mirwais (ex-Taxi Girl), elle sortira Music (1997), American Life (2003), Confessions on a Dance Floor (2005), albums fortement influencés par l'electro, la techno et le trip-hop. Suivront Hard Candy (2008) avec des collaborations avec les Neptunes et Timbaland puis MDNA (2012) produit cette fois par Martin Solveig et son collaborateur ancestral William Orbit.

Cette compilation de remixes répertorie les 50 « numéros un » du classement musical américain Hot Dance Club Songs atteints par Madonna de ses débuts jusqu'en 2020 avec I Don't Search I Find dont le premiers vers du texte donne son nom à ce triple CD.



« Bordeline » cette chanson qui tournait en boucle sur les radios en 198", ca vous rappelle quelque chose ?  

En quelques mois, ce titre produit par Jerllybean Benitez, DJ spécialiste des versions longues qui secouent les dance floor new yorkais de l'époque, sera l’allumette qui mettra le feu aux poudres. Dans le clip de « Bordeline » qui tourne en boucle sur MTV, Louise Madona Ciccione y apparaît en midinette punkette sexy avec bas résilles et crucifix, ce qui fait immédiatement scandale. Fusionnant, chœurs soul dance music post-disco à une pop effervescente, "Holiday" la chanson qui suivra enfoncera le clou avec ses petites notes de fraicheur, titre qui deviendra sa signature. La tonitruante ascension de Madona commence suivi d'une longue carrière qui changera la face de la pop music au cours des 40 années suivantes.

En quatre décennies, Madonna aura introduit les sons underground dans le monde de la variété américaine, étant constamment à l’affût des modes et tendances qui infiltrent les clubs New Yorkais. Arrivée à l'aube des 80’s et de l’ère MTV, elle comprend vite l’importance de l’image. Elle créera une série de clips sexy et stylés qui lui valent une réputation de provocatrice. Ses changements de look et d’amants font régulièrement la une des magazines people et son style divise les critiques : la belle fait parler d’elle. Ainsi Madona enregistre une flopée d’hymnes pop qui séduiront les foules du monde entier : "Like a Virgin", "Material Girl", "Live to Tell", "Papa Don't Preach", "Open Your Heart", "Like a Prayer", "Express Yourself" pour ne citer qu’eux. Avec ces titres dansant où la musique est inextricablement liée à la représentation visuelle, Madona crée l'archétype de la pop star moderne et du coup ringardise les vielles gloires de la variété, les Donna Summers, Betty Davis, Bette Midler, Shirley Bassey et autres Nancy Sinatra. Au cours de la deuxième décennie, la Madone continuera à prendre des risques artistiques, plongeant dans la R&B avec « Bedtime Stories » (1994) ou l'électro sur l’album « Ray of Light » (1998). Au cours des années 2000 et 2010, Madonna restera en quête de nouvelles sonorités, perpétuellement animée par le désir de renouveau artistique. Associé au producteur William Orbit et Mirwais (ex-Taxi Girl), elle sortira Music (1997), American Life (2003), Confessions on a Dance Floor (2005), albums fortement influencés par l'electro, la techno et le trip-hop. Suivront Hard Candy (2008) avec des collaborations avec les Neptunes et Timbaland puis MDNA (2012) produit cette fois par Martin Solveig et son collaborateur ancestral William Orbit.

Cette compilation de remixes répertorie les 50 « numéros un » du classement musical américain Hot Dance Club Songs atteints par Madonna de ses débuts jusqu'en 2020 avec I Don't Search I Find dont le premiers vers du texte donne son nom à ce triple CD.

 



Jean-Christophe Mary pour www.micmag.net
FINALLY ENOUGH LOVE
Madona
CD, 19,99 euros

  • Facebook
  • Google Bookmarks
  • linkedin
  • Mixx
  • MySpace
  • netvibes
  • Twitter
 

Eventos

Mundo vintage (clicar no título)

Jean Segura, collectionneur d'affiches de cinéma : « J'en possède entre 10 000
et 12 000 ».

Journaliste scientifique, auteur de plusieurs ouvrages, concepteur du site ruedescollectionneurs, Jean Segura est aussi un passionné et un spécialiste de l'affiche de cinéma ancienne. Rencontre, ici.

Destaques de París






« Music + Life », la musique plus la vie. Le nom de la rétrospective que la Maison européenne de la photographie (MEP), à Paris, consacre jusqu’au 18 juin2025 à Dennis Morris est bien choisi.

Le photographe anglais est surtout reconnu pour son travail avec Bob Marley, dont il a réalisé les clichés parmi les plus célèbres. Il a ensuite photographié les Sex Pistols,Marianne Faithfull, Oasis ou encore Perry et The Abyssinians. Retour sur une vie et une œuvre. Plus d'infos, ici.






Notícias

Un biopic sur les Beatles

Paul Mescal (Paul), Barry Keoghan (Ringo), Harris Dickinson (John) et Joseph Quinn (George) incarneront les quatre garçons dans le vent sous la direction de Sam Mende. Un biopic en quatre volets dont le premier sortira en avril 2028.

 
La Finlande, pays le plus heureux du monde

Pour la huitième année consécutive, la Finlande a été désignée comme le pays le plus heureux du monde dans le rapport sur le boheur 2025 publié jeudi. La France est loin derrière, au 33e rang.

 
Le Printemps des Poètes
Le Printemps des Poètes, dont le thème est la poésie volcanique, se tient du 14 au 31 mars 2025, dans toute la France. Plus d'infos, ici.
 
« La France par ses contes »

Grasset lance « La France par ses contes », une collection dédiée aux contes et légendes régionaux. Les premiers paraîtront le 30 avril  et concerneront : la Loire, la Normandie, l’Outre-mer et les Pyrénées. La collection comptera 24 ouvrages.

 
John Fogerty, le retour

John Fogerty se prépare à revenir en France interpréter ses morceaux de Creedence Clearwater Revival au Zénith de Paris le 26 juin. Mise en vente des billets, ici.