Marseille - Reportage Marseille-Provence 2013, une capitale tournée vers l’avenirMarie Torres - 18 mars 2013 En devenant Capitale européenne de la culture 2013, Marseille s’est engagée à améliorer son paysage urbain et le quotidien de ses habitants, pas pour une année mais pour les décennies à venir.
Devenir Capitale européenne de la culture, c’est un prestige. C’est l’image d’une ville, d’une région qui évolue. C’est la fierté des habitants d’être, une année durant, sous les feux des projecteurs. Mais c’est aussi une aventure bénéfique pour le tourisme et l’emploi. Cette année, c’est à Marseille qu’a été décerné le fameux titre de Capitale européenne culturelle. Ou du moins à Marseille-Provence, soit la région qui s’étend de la cité phocéenne à Arles en passant par Aix-en-Provence, Martigues, Aubagne ou encore Istres. (Près de 2,2 millions d’habitants et de 80 communes). Les plus grands bénéficiaires devraient être les acteurs du tourisme : l’hôtellerie, la restauration, les transports… Selon la Chambre de commerce et d’industrie « 2013 devrait générer la venue de 2 millions de touristes additionnels – en plus des 15 millions qui foulent le territoire chaque année -. Et chaque commune peut tirer son épingle du jeu si elle sait jouer de ses spécificités. Ainsi, la photo et le patrimoine romain pour Arles, les expositions haut de gamme et l’art lyrique à Aix, un tourisme plus populaire et urbain à Marseille... ». Plus concrètement, les emplois pourraient être augmentés de 15 % dans la culture et de 20 % dans le tourisme. S’il est trop tôt pour savoir ce que 2013 rapportera à Marseille et à sa région, on peut toutefois regarder ce que son titre de Capitale européenne culturelle 2004 a apporté à Lille : l’événement a été un levier pour le rayonnement, l’attractivité, le développement économique, culturel et touristique de la région. Entre décembre 2003 et novembre 2004, la fréquentation de l’Office de tourisme a connu une forte augmentation (822.942 visiteurs contre 308.000 la même période de l’année précédente). Côté emploi, durant la même période, il a augmenté de 7 % à Lille – contre 1 % au niveau national – dans les domaines de la culture, du commerce, de la restauration et de l’hôtellerie. Cependant, il faut noter que tous les secteurs économiques et surtout tous les territoires de la région n’ont pas bénéficié du même impact. Marie Torres
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