Quand Régis Debray flingue l’art « contemporain », c’est un vrai régal!Nicole Esterolle (Lyon) - 18 mars 2015 j’avais déjà grand respect et admiration pour ce néo-réac de gauche comme moi, mais avec son dernier livre « Un candide à sa fenêtre-Gallimard « – ma sympathie pour lui est totale. Il passe en revue tous les sujets d ‘ actualité » et c’est parfait…
![]() j’avais déjà grand respect et admiration pour ce néo-réac de gauche comme moi, mais avec son dernier livre « Un candide à sa fenêtre-Gallimard « – ma sympathie pour lui est totale. Il passe en revue tous les sujets d ‘ actualité » et c’est parfait…mais le chapitre qui me comble, parce que le plus brillant et ravageur, c’est bien celui qu’il a intitulé « un art tellement contemporain« … « Art contemporain : folklore pour élites transnationales, servis par des bataillons de fonctionnaires, politiques et journalistes serviles, mus par un mélange d’intérêts personnels et d’intimidation face au règne nihiliste du fric »… « Cette religion cynique mais d’Etat, où il y a plus de prêtres que de fidèles, et d’application que de ferveur, ne jouirait pas sino d’un tel respect, ni de tels budgets. Il mérite qu’on lui verse le denier du culte, réformé en l’occurrence, sans trop rechigner, comme une obligation à la fois spirituelle et citoyenne »…. » Narcissique, nous sommes tous, mais toujours moins que le « performer » qui se met en scène sur « la scène artistique », laquelle, comme son nom l’indique a moins besoin de fabricants que de stars, dont les CV en forme d’histoire sainte s’étalent en panneaux sur les murs et meublent les catalogues.. Le but étant d’avoir « une démarche » et de proposer un parcours qui puisse « faire discours ». Puisque « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », selon l’heureuse formule de Robert Filliou, n’est-il pas juste que l’on s’intéresse plus à la biographie de l’exposant qu’à ses productions ? Le malheur est que ces vies parallèles de « jeunes artistes contemporains » semblent toutes reproduire un formulaire standard, convenablement sulfureux, comme se doit d’en avoir toute « figure majeure de l’inderground qui vit et travaille entre New York et Paris »…. » Trois baguettes de bois fichées autour d’une carotte par exemple, comme une « redéfinition de l’énergie cosmique » ou « une rupture tectonique dans la définition du sens de la vie humaine »…Car ici les références aux maîtres-penseurs abondent et c’est u hard…Deleuze, Wiggenstein, Jung…On ne vient pas pour faire joujou…Les intervenants dont « le concept interpelle fortement », nous mettent en face de nos responsabilité. Il est grand temps de se régénérer. Quand le visiteur n’en a pas les moyens, est mise à sa disposition une « équipe de médiateurs culturels présents de midi à minuit », à l’instar des équipes paroissiales des sacristies pour guider le néophyte et lui expliquer le démarche, le geste, l’interrogation, la problématique du prophète, bref l’intérêt caché du défaut d’intérêt apparent »…La pénibilité du travail transgressif a beau être adoucie par toutes sortes de prix, résidences, fondations, bourses et sollicitudes, ces voleurs de feu n’ont pas froid aux yeux. Preuve que plus une société devient homogène, conforme et consensuelle, plus elle besoins d’entretenir une sorte de délégation à la Révolte, à la fois écumeuse et désamorcée, des perturbateurs sponsorisés par le Champagne Roederer, des guerilleros badgés Vuitton. Plus l’espace public est sécurisé, plus il lui faut s’inventer de luxueuses poche d’insécurité »… Du beau texte donc, qui permet à Régis Debray d’entrer dans le cercles des grands néo-réacs bruns-rouges pourfendeurs d’art contemporain où sont déjà Finkelkraut, Bruckner, Comte-Sponville, Marcel Gaucher, etc … qui font « le jeu de l’extrême-droite » selon les ayatollahs de la bien-pensance Pol Pot d’extrême gauchiasse germano-pratine de type Millet, Henric, Wievorka, Lang, Amselle, Corcuff, Joffrin, Plenel, etc. |
Photo extraite du film de Mario Grave - S'abonner sur notre canal Youtube pour avoir accès à nos films :
Au cœur de la meseta du Nouveau-Mexique au sud des Etats-Unis, Mink un photographe français partage sa vie av...
A la découverte des cultures de pays méconnus de la planète. Micmag a fait ses valises pour se rendre entre Asie et Eur...
Qualité de vie-Innovations-Dangers-Démesure- joie de vivre-UN DOSSIER MICMAG
![]() La fève, un sujet de convoitise... A l’origine, elle n’était qu’une légumineuse, noire ou verte, glissée dans une galette. Au fil du temps, en plastique ou porcelaine, elle a pris toutes sortes de formes. Aujourd’hui, la fève est un véritable objet de collection. D’où vient-elle ? Comment est-elle fabriquée ? Des réponses, ici. |
![]() Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort L'exposition « Un poème de vie, d’amour et de mort » présentée au musée d'Orsay jusqu'au 22 janvier 2023, a pour ambition de montrer l’ampleur de l'oeuvre de Munch dans toute sa durée et sa complexité. Lire la suite, ici. |
Les combattants Théchènes Tik Tok en Ukraine
|
Jimi Hendrix bientôt en bande dessinée
Le 19 octobre paraîtra Kiss The Sky, une nouvelle bande dessinée - Mezzo (dessin, couleurs) et J.M. Dupont (scénario) sur le parcours de Jimi Hendrix. |
Roy Orbison : pur rock
Ce documentaire présente un émouvant portrait de Roy Orbison, de ses proches et des artistes qui l'ont connu. Sur Arte le 5/08 et disponible en replay jusqu'au 13/12/22. Roy Orbison : pur rock - De "Pretty Woman" à "Only the Lonely" : des tubes de légende - Regarder le documentaire complet | ARTE |
Des sommes colossales pour Basquiat
Jean-Michel BASQUIAT pèse à lui seul 14% du Marché de l’Art Contemporain mondial. Trois toiles remarquables de cet artiste ont dépassé cette année à Hong Kong les 35m$ chacune. Nouvelle place forte pour la vente des plus beaux Basquiat, Hong Kong fait désormais le bonheur des collectionneurs asiatiques, |
Le Saint-Pétersbourg Festival Ballet contre la guerre
En tournée en France, le Saint-Petersbourg Festival Ballet observe, avant chaque représentation, une minute de silence avant de lancer le spectacle avec l'hymne national ukrainien. |