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J.J. Métier : " ... pourquoi ne pas écrire sur cette pandémie mais pas un drame, une comédie."

Marie Torres - 22 septembre 2022
Avec Rock'n virus ardent, Jean-Jacques Métier nous transporte au coeur d'une maison de retraite, en pleine crise sanitaire. Là, loin de se laisser abattre, les résidents décident de se lancer dans une aventure musicale. Rencontre avec l'auteur.

Micmag.net : Pouvez-vous, en quelques mots, nous résumer votre histoire ?

Jean-Jacques Métier : Fin février 2020, le coronavirus commence à gagner les maisons de retraite. Pour se protéger, les pensionnaires du Soleil ardent décident de s’auto-confiner avant l’heure. Coachés par l’une des leurs, riche d’un long passé professionnel dans le monde du spectacle, quatre complices en pleine forme vont se révéler à eux-mêmes, à leurs proches... et même à la France entière. Au travers d’un parcours musical étonnant pour des « vieilles personnes à risques » en confinement.

M. : Qu'est-ce-qui vous a poussé à écrire ce scénario ?

J.J.M. : A l'époque, j'étais en manque d'écriture. C'est aussi à ce moment que la situation sanitaire s'est dégradée. Chaque jour, on avait des informations alarmantes sur certains clusters et plus précisément sur les maisons de retraite. .A partir de là, vu mon envie d'écrire, je me suis dit pourquoi ne pas écrire sur cette pandémie mais pas un drame, une comédie.

M. : Une comédie... sur une maison de retraite, pas facile !

J.J.M. : C'est vrai mais c'était ma volonté et puis il existe des maisons de retraite où tout se passe bien et où certains résidents sont encore en pleine forme. J'ai donc imaginé les personnages. Des septuagénaires voire des octogénaires, plein de vitalité, qui décident de s'auto-confiner et, en relation avec le personnel de leur établissement, imaginent comment ils pourraient s'occuper. Sans pour autant se soucier de l’avis de leurs familles.

M. : S'occuper mais pas avec des jeux de société !

J.J.M. : Non, justement je voulais casser cette image de résidents qui lisent, pour ceux qui peuvent encore le faire, ou s'adonnent aux jeux de société car, à mon avis, il y a autre chose.

M. : La musique ?

J.J.M. : Oui tout à fait la musique !

M. : Mais pas n'importe laquelle, la pop anglaise des années 60

J.J.M. : Je suis moi-même de cette génération "pop/rock" c'est pourquoi j'ai fait d'Astrid une excellente pianiste qui a vécu cette époque. A partir de là, tout s'est enclenché.

M. : Maintenant, le rêve serait que cette histoire soit adaptée à l'écran ?

J.J.M. : C'est le rêve ultime. La consécration d'un scénario. Je sais que ce ne sera pas facile mais j'y crois. J'y crois d'autant plus depuis l’édition de ce scénario qui permet l’ouverture vers les professionnels du cinéma.

M. : Une petite idée du casting ?

J.J.M. : Oui, pour deux des principaux personnages : Richard et Astrid. Pour Richard, j'y ai pensé quand j'ai terminé d'écrire : Patrick Chesnais, même s'il est un peu plus jeune que le personnage, je le vois bien avec une guitare. Pour Astrid, l'idée m'est venue pendant que j'écrivais. J'ai eu un flash. Même si là aussi la personne est un peu trop jeune. Il s'agit de Véronique Sanson.

M. : Pourquoi elle ?

J.J.M. : Parce que c'est une excellente musicienne et mon personnage, Astrid, est une bonne musicienne. Imaginez, si elle acceptait : un film avec une musique signée Véronique Sanson dont l'accroche serait " Et pour la première fois à l'écran Véronique Sanson " il faut avouer que ça aurait de la gueule !

M. : D'autres projets ?

J.J.M. : En priorité, faire vivre et promouvoir cet ouvrage. Par ailleurs, j'ai repris une histoire ancienne que j’estime la plus aboutie, sans avoir reçu le moindre écho. C’est pourquoi je suis en train de l’épurer au maximum pour fluidifier le récit...

Marie Torres pour www.micmag.net
Rock'n virus ardent
Jean-Jacques Métier
Illustration : Emilie Moreau-Métier
Editions L'Harmattan, 2022
15 euros
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