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Dans les coulisses de l'Elysée

Marie Torres - 19 mai 2017
Alors qu'un nouveau président s'installe à L'Elysée, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria reviennent sur le passé, proche et lointain, de ce vieux palais tricentenaire. De Napoléon à François Hollande, histoire, secrets et mystères... Petite et grande histoire.

Que se passe-t-il une fois que le Président a gravi les marches du perron et a fermé derrière lui les portes du Palais ? Ah, si les murs de l’Elysées pouvaient parler, que d’histoires, que de secrets, que de mystères nous raconteraient-ils....

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard
détestait les lentilles »

Nous pénétrons ainsi dans les « antichambres » du Palais, assez nombreuses, nous disent les auteurs, où les visiteurs doivent attendre avant d’être reçus.

« Dirigeants fébriles, conseillers dévoués et obséquieux tenant à faire savoir qu’ils viennent voir le Président, ministres angoissés, amis souriants, sportifs, artistes et animateurs de télévision sous Sarkozy, journalistes politiques sous Hollande. Emotion avant le rendez-vous. Satisfaction ou inquiétude après. »

Comment savoir si l’entrevue s’est bien déroulée ? « Si le chef de l’Etat raccompagne son visiteur, et plus encore s’il descend avec lui, hors du protocole, jusqu’au perron. »

Côté « cuisine », on découvre les goûts et les rejets de nos présidents successifs.

Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus croustillantes...

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard détestait les lentilles ; Mitterand raffolait du homard et des huîtres quand Pompidou se régalait du gigot de sept heures ; Chirac aimait les escargots à l’ail, l’agneau en sauce, et était reconnaissant à la cuisine de ne pas oublier son en-cas de fin de matinée : quelques rondelles de saucisson entre deux tranches de pain bien croustillant. Sarkozy n’appréciait pas la viande rouge et adorait les pâtes fraîches à l’italienne. Hollande proscrit les artichauts, les asperges et les choux. »

Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus croustillantes.... Les auteurs reviennent, par exemple, sur la mort de Félix Faure... dans les bras de sa maîtresse.

« Une version des faits non vérifiée mais terriblement réaliste nous précise que la main du Président était crispée dans la chevelure de Mme Steinheil, et qu’il fallut une paire de ciseaux pour dégager la malheureuse.» Un garde sort alors dans la rue, interpelle un abbé et lui demande de venir bénir le malheureux. Le religieux demande si le Président « a toujours son esprit.» « Non, monsieur l’abbé, répond le garde, on l’a fait sortir par le jardin. »...

De « Adresses » à « Week-end » en passant par « cohabitation » « Eclats de voix « ou « Suicide », chaque chapitre de cet ouvrage se lit avec plaisir et curiosité. Un peu comme un roman d’espionnage. On s’étonne, on sourit, on rit devant ces délicieuses petites et grandes histoires, et on ne s’ennuie jamais.

A lire aussi : L'Elysée dans tous ses états... d'âme !

Dans les coulisses de l'Élysée

 

L’Elysée dans tous ses états… d’âme !

 

 

Que se passe-t-il une fois que le Président a gravi les marches du perron et a fermé 
derrière lui les portes du Palais ? Ah, si les murs de l’Elysées pouvaient parler, que 
d’histoires, que de secrets, que de mystères nous raconteraient-ils....

Aussi, en se plongeant dans l’ouvrage de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L’Elysée, histoire, secrets, mystères, on se pose une question : « Ont-ils réalisé l’exploit de les 
interviewer , ces murs ? ». Car il semble bien que ces deux-là n’ignorent rien de ce qui s’est passé dans les salles, salons, chambres, cabinets ou jardins de la résidence présidentielle. De Napoléon à François Hollande.

Nous pénétrons ainsi dans les « antichambres » du Palais, assez nombreuses, nous disent les auteurs, où les visiteurs doivent attendre avant d’être reçus. 

« Dirigeants fébriles, conseillers dévoués et obséquieux tenant à faire savoir qu’ils viennent voir le Président, ministres angoissés, amis souriants, sportifs, artistes et animateurs de télévision sous Sarkozy, journalistes politiques sous Hollande. Emotion avant le rendez-vous. Satisfaction ou inquiétude après. » 

Comment savoir si l’entrevue s’est bien déroulée ? « Si le chef de l’Etat raccompagne son visiteur, et plus encore s’il descend avec lui, hors du protocole, jusqu’au perron. »

Côté « cuisine «, on découvre les goûts et les rejets de nos présidents successifs.

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard détestait les lentilles ; Mitterand raffolait du homard et des huîtres quand Pompidou se régalait du gigot de sept heures ; Chirac aimait les escargots à l’ail, l’ageau en sauce, et était reconnaissant à la cuisine de ne pas oublier son en-cas de fin de matinée : quelques rondelles de saucisson entre deux tranches de pain bien croustillant. Sarkozy n’appréciait pas la viande rouge et adorait les pâtes fraîches à l’italienne. Hollande proscrit les artichauts, les asperges et les choux. »

Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus.... « croustillantes ». Les auteurs reviennent, par exemple, sur la mort de Félix Faure... dans les bras de sa maîtresse. 

« Une version des faits non vérifiée mais terriblement réaliste nous précise que la main du Président était crispée dans la chevelure de Mme Steinheil, et qu’il fallut une paire de ciseaux pour dégager la malheureuse.» Un garde sort alors dans la rue, interpelle un abbé et lui demande de venir bénir le malheureux. Le religieux demande si le Président « a toujours son esprit.» « Non, monsieur l’abbé, répond le garde, on l’a fait sortir par le jardin. »...

De « Adresses » à « Week-end » en passant par « cohabitation » « Eclats de voix « ou « Suicide », chaque chapitre de cet ouvrage se lit avec plaisir et curiosité. Un peu comme un roman d’espionnage. On s’étonne, on sourit, on rit devant ces délicieuses petites et grandes histoires, et on ne s’ennuie jamais. 

Dans les coulisses de l'Élysée


L’Elysée dans tous ses états… d’âme !



Que se passe-t-il une fois que le Président a gravi les marches du perron et a fermé 
derrière lui les portes du Palais ? Ah, si les murs de l’Elysées pouvaient parler, que 
d’histoires, que de secrets, que de mystères nous raconteraient-ils....

Aussi, en se plongeant dans l’ouvrage de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L’Elysée, histoire, secrets, mystères, on se pose une question : « Ont-ils réalisé l’exploit de les
interviewer , ces murs ? ». Car il semble bien que ces deux-là n’ignorent rien de ce qui s’est passé dans les salles, salons, chambres, cabinets ou jardins de la résidence présidentielle. De Napoléon à François Hollande.

Nous pénétrons ainsi dans les « antichambres » du Palais, assez nombreuses, nous disent les auteurs, où les visiteurs doivent attendre avant d’être reçus.

« Dirigeants fébriles, conseillers dévoués et obséquieux tenant à faire savoir qu’ils viennent voir le Président, ministres angoissés, amis souriants, sportifs, artistes et animateurs de télévision sous Sarkozy, journalistes politiques sous Hollande. Emotion avant le rendez-vous. Satisfaction ou inquiétude après. »

Comment savoir si l’entrevue s’est bien déroulée ? « Si le chef de l’Etat raccompagne son visiteur, et plus encore s’il descend avec lui, hors du protocole, jusqu’au perron. »

Côté « cuisine «, on découvre les goûts et les rejets de nos présidents successifs.

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard détestait les lentilles ; Mitterand raffolait du homard et des huîtres quand Pompidou se régalait du gigot de sept heures ; Chirac aimait les escargots à l’ail, l’ageau en sauce, et était reconnaissant à la cuisine de ne pas oublier son en-cas de fin de matinée : quelques rondelles de saucisson entre deux tranches de pain bien croustillant. Sarkozy n’appréciait pas la viande rouge et adorait les pâtes fraîches à l’italienne. Hollande proscrit les artichauts, les asperges et les choux. »

Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus.... « croustillantes ». Les auteurs reviennent, par exemple, sur la mort de Félix Faure... dans les bras de sa maîtresse.

« Une version des faits non vérifiée mais terriblement réaliste nous précise que la main du Président était crispée dans la chevelure de Mme Steinheil, et qu’il fallut une paire de ciseaux pour dégager la malheureuse.» Un garde sort alors dans la rue, interpelle un abbé et lui demande de venir bénir le malheureux. Le religieux demande si le Président « a toujours son esprit.» « Non, monsieur l’abbé, répond le garde, on l’a fait sortir par le jardin. »...

De « Adresses » à « Week-end » en passant par « cohabitation » « Eclats de voix « ou « Suicide », chaque chapitre de cet ouvrage se lit avec plaisir et curiosité. Un peu comme un roman d’espionnage. On s’étonne, on sourit, on rit devant ces délicieuses petites et grandes histoires, et on ne s’ennu

Dans les coulisses de l'Élysée


L’Elysée dans tous ses états… d’âme !



Que se passe-t-il une fois que le Président a gravi les marches du perron et a fermé 
derrière lui les portes du Palais ? Ah, si les murs de l’Elysées pouvaient parler, que 
d’histoires, que de secrets, que de mystères nous raconteraient-ils....

Aussi, en se plongeant dans l’ouvrage de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L’Elysée, histoire, secrets, mystères, on se pose une question : « Ont-ils réalisé l’exploit de les
interviewer , ces murs ? ». Car il semble bien que ces deux-là n’ignorent rien de ce qui s’est passé dans les salles, salons, chambres, cabinets ou jardins de la résidence présidentielle. De Napoléon à François Hollande.

Nous pénétrons ainsi dans les « antichambres » du Palais, assez nombreuses, nous disent les auteurs, où les visiteurs doivent attendre avant d’être reçus.

« Dirigeants fébriles, conseillers dévoués et obséquieux tenant à faire savoir qu’ils viennent voir le Président, ministres angoissés, amis souriants, sportifs, artistes et animateurs de télévision sous Sarkozy, journalistes politiques sous Hollande. Emotion avant le rendez-vous. Satisfaction ou inquiétude après. »

Comment savoir si l’entrevue s’est bien déroulée ? « Si le chef de l’Etat raccompagne son visiteur, et plus encore s’il descend avec lui, hors du protocole, jusqu’au perron. »

Côté « cuisine «, on découvre les goûts et les rejets de nos présidents successifs.

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard détestait les lentilles ; Mitterand raffolait du homard et des huîtres quand Pompidou se régalait du gigot de sept heures ; Chirac aimait les escargots à l’ail, l’ageau en sauce, et était reconnaissant à la cuisine de ne pas oublier son en-cas de fin de matinée : quelques rondelles de saucisson entre deux tranches de pain bien croustillant. Sarkozy n’appréciait pas la viande rouge et adorait les pâtes fraîches à l’italienne. Hollande proscrit les artichauts, les asperges et les choux. »

Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus.... « croustillantes ». Les auteurs reviennent, par exemple, sur la mort de Félix Faure... dans les bras de sa maîtresse.

« Une version des faits non vérifiée mais terriblement réaliste nous précise que la main du Président était crispée dans la chevelure de Mme Steinheil, et qu’il fallut une paire de ciseaux pour dégager la malheureuse.» Un garde sort alors dans la rue, interpelle un abbé et lui demande de venir bénir le malheureux. Le religieux demande si le Président « a toujours son esprit.» « Non, monsieur l’abbé, répond le garde, on l’a fait sortir par le jardin. »...

De « Adresses » à « Week-end » en passant par « cohabitation » « Eclats de voix « ou « Suicide », chaque chapitre de cet ouvrage se lit avec plaisir et curiosité. Un peu comme un roman d’espionnage. On s’étonne, on sourit, on rit devant ces délicieuses petites et grandes histoires, et on ne s’ennuie jamais.

Dans les coulisses de l'Élysée


L’Elysée dans tous ses états… d’âme !



Que se passe-t-il une fois que le Président a gravi les marches du perron et a fermé

derrière lui les portes du Palais ? Ah, si les murs de l’Elysées pouvaient parler, que

d’histoires, que de secrets, que de mystères nous raconteraient-ils....


Aussi, en se plongeant dans l’ouvrage de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L’Elysée, histoire, secrets, mystères, on se pose une question : « Ont-ils réalisé l’exploit de les

interviewer , ces murs ? ». Car il semble bien que ces deux-là n’ignorent rien de ce qui s’est passé dans les salles, salons, chambres, cabinets ou jardins de la résidence présidentielle. De Napoléon à François Hollande.


Nous pénétrons ainsi dans les « antichambres » du Palais, assez nombreuses, nous disent les auteurs, où les visiteurs doivent attendre avant d’être reçus.

« Dirigeants fébriles, conseillers dévoués et obséquieux tenant à faire savoir qu’ils viennent voir le Président, ministres angoissés, amis souriants, sportifs, artistes et animateurs de télévision sous Sarkozy, journalistes politiques sous Hollande. Emotion avant le rendez-vous. Satisfaction ou inquiétude après. »


Comment savoir si l’entrevue s’est bien déroulée ? « Si le chef de l’Etat raccompagne son visiteur, et plus encore s’il descend avec lui, hors du protocole, jusqu’au perron. »


Côté « cuisine «, on découvre les goûts et les rejets de nos présidents successifs.

« De Gaulle adorait la bouillabaisse et Giscard détestait les lentilles ; Mitterand raffolait du homard et des huîtres quand Pompidou se régalait du gigot de sept heures ; Chirac aimait les escargots à l’ail, l’ageau en sauce, et était reconnaissant à la cuisine de ne pas oublier son en-cas de fin de matinée : quelques rondelles de saucisson entre deux tranches de pain bien croustillant. Sarkozy n’appréciait pas la viande rouge et adorait les pâtes fraîches à l’italienne. Hollande proscrit les artichauts, les asperges et les choux. »


Et puis, bien sûr, il y a les anecdotes plus.... « croustillantes ». Les auteurs reviennent, par exemple, sur la mort de Félix Faure... dans les bras de sa maîtresse.


« Une version des faits non vérifiée mais terriblement réaliste nous précise que la main du Président était crispée dans la chevelure de Mme Steinheil, et qu’il fallut une paire de ciseaux pour dégager la malheureuse.» Un garde sort alors dans la rue, interpelle un abbé et lui demande de venir bénir le malheureux. Le religieux demande si le Président « a toujours son esprit.» « Non, monsieur l’abbé, répond le garde, on l’a fait sortir par le jardin. »...


De « Adresses » à « Week-end » en passant par « cohabitation » « Eclats de voix « ou « Suicide », chaque chapitre de cet ouvrage se lit avec plaisir et curiosité. Un peu comme un roman d’espionnage. On s’étonne, on sourit, on rit devant ces délicieuses petites et grandes histoires, et on ne s’ennuie jamais.

ie jamais.

Marie Torres pour www.micmag.fr
L'Élysée, Histoire, secrets, mystères
Patrice Duhamel et Jacques Santamaria
Editions Plon, Février 2017
22 euros.

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