Brésil - Reportages

Jean-Paul Lefefvre "L’Alliance française est la vitrine de la France au Brésil"

Le petitjournalpoint.com - 19 décembre 2013
Le nouveau délégué général de l’Alliance française au Brésil est arrivé en septembre pour succéder à Yann Lorvo. Ancien attaché de coopération et d’action culturelle au consulat général de France à Rio, Jean-Paul Lefevre est un très grand connaisseur du Brésil.

 Quelles sont les spécificités de l’Alliance française au Brésil ?
Jean-Paul Lefevre : C’est d’abord l’ancienneté. Fondée en 1885, l’Alliance française au Brésil fêtera ses 130 ans en 2015. Elle possède également le plus grand réseau d’Alliances au monde avec près de 40 antennes réparties à travers le pays, offrant des cours de français à 38.000 élèves. Mais l’Alliance française, c’est plus qu’un cours de langue, c’est aussi un diffuseur de la culture française et un agent du dialogue franco-brésilien dans le domaine culturel et intellectuel à travers ce travail énorme fait auprès des étudiants et des universitaires.

Parlez-nous justement un peu plus de cette diffusion de la culture française, pourquoi est-ce important ?
L’Alliance française est soit à l’origine, soit partenaire, soit associée à des projets culturels de formats et de tailles différents. Cela peut aller du débat d’idée au lancement de livres en passant par une exposition ou l’accueil de la Comédie Française. Il y a aussi le cinéma qui marche très bien à travers le relais, par les Alliances, du festival Varilux du film français. L’Alliance française est toujours présente parce qu’elle a pour mission d’enseigner la langue et de diffuser la culture. Et elle le fait toujours avec beaucoup de plaisir.

Quel est le profil des élèves de l’Alliance française au Brésil ? 
Entre 60% et 80% d’entre eux sont des universitaires, donc plutôt des jeunes, qui sont là pour se former, avec un projet d’étude (master, doctorat, programme Sciences sans frontières, et autres programmes d’échange). Mais il y a aussi des profils très différents, des personnes qui s’intéressent aux affaires, au commerce, à l’industrie par exemple. Car il y a près de 600 entreprises françaises au Brésil qui emploient 500.000 personnes. L’Alliance française a aussi été été très féminine, mais elle l’est moins, désormais plus équilibrée avec notamment une majorité écrasante d’hommes pour notre cours de français online. Enfin, nous avons encore peu d’enfants, donc nous allons travailler sur ce public.

Et les professeurs des Alliances françaises, qui sont-ils ?
Une grande majorité de ces professeurs sont brésiliens. Ils sont de très grande qualité, très bien formés. Il y a aussi quelques Français, mais qui ont un profil un peu différent de ceux qu’on pouvait rencontrer il y a quelques années dans les Alliances, parce qu’ils se forment. Même s’ils viennent d’autres milieux, d’autres secteurs, ce sont des gens qui sont vraiment capables d’enseigner.

Y a-t-il des régions brésiliennes plus francophiles que d’autres ?
En raison du passé historique, des villes sont en effet plus liées à la France que d’autres. On pense à Rio évidemment qui est la ville francophile et francophone du Brésil (10 filiales de l’Alliance française), mais il y a aussi São Luis do Maranhão et d’autres régions où le français se porte bien.

Quel regard portez-vous sur les autres écoles de langue française ? 
On ne néglige absolument pas la concurrence, bien au contraire. Mais, encore une fois, l’Alliance française a une place particulière sur le marché : c’est un cours de langue, un relais culturel, universitaire, mais c’est aussi le bras associatif du ministère des Affaires étrangères, un relais des services officiels de la France dans les villes où il n’y en a pas. Cela reste la vitrine de la France au Brésil.

Vous êtes arrivés il y a quelques mois, quels sont vos projets à la tête de l’Alliance française du Brésil ?
Nous souhaitons notamment travailler sur les jeunes publics, développer toute l’offre de produits complémentaires aux cours et continuer à travailler sur les nouvelles technologies en modernisant nos instruments d’enseignement parce que le public est de plus en plus exigeant et c’est aussi pour mieux les accueillir.

 Quelles sont les spécificités de l’Alliance française au Brésil ?
Jean-Paul Lefevre : C’est d’abord l’ancienneté. Fondée en 1885, l’Alliance française au Brésil fêtera ses 130 ans en 2015. Elle possède également le plus grand réseau d’Alliances au monde avec près de 40 antennes réparties à travers le pays, offrant des cours de français à 38.000 élèves. Mais l’Alliance française, c’est plus qu’un cours de langue, c’est aussi un diffuseur de la culture française et un agent du dialogue franco-brésilien dans le domaine culturel et intellectuel à travers ce travail énorme fait auprès des étudiants et des universitaires.

Parlez-nous justement un peu plus de cette diffusion de la culture française, pourquoi est-ce important ?
L’Alliance française est soit à l’origine, soit partenaire, soit associée à des projets culturels de formats et de tailles différents. Cela peut aller du débat d’idée au lancement de livres en passant par une exposition ou l’accueil de la Comédie Française. Il y a aussi le cinéma qui marche très bien à travers le relais, par les Alliances, du festival Varilux du film français. L’Alliance française est toujours présente parce qu’elle a pour mission d’enseigner la langue et de diffuser la culture. Et elle le fait toujours avec beaucoup de plaisir.

Quel est le profil des élèves de l’Alliance française au Brésil ? 
Entre 60% et 80% d’entre eux sont des universitaires, donc plutôt des jeunes, qui sont là pour se former, avec un projet d’étude (master, doctorat, programme Sciences sans frontières, et autres programmes d’échange). Mais il y a aussi des profils très différents, des personnes qui s’intéressent aux affaires, au commerce, à l’industrie par exemple. Car il y a près de 600 entreprises françaises au Brésil qui emploient 500.000 personnes. L’Alliance française a aussi été été très féminine, mais elle l’est moins, désormais plus équilibrée avec notamment une majorité écrasante d’hommes pour notre cours de français online. Enfin, nous avons encore peu d’enfants, donc nous allons travailler sur ce public.

Et les professeurs des Alliances françaises, qui sont-ils ?
Une grande majorité de ces professeurs sont brésiliens. Ils sont de très grande qualité, très bien formés. Il y a aussi quelques Français, mais qui ont un profil un peu différent de ceux qu’on pouvait rencontrer il y a quelques années dans les Alliances, parce qu’ils se forment. Même s’ils viennent d’autres milieux, d’autres secteurs, ce sont des gens qui sont vraiment capables d’enseigner.

Y a-t-il des régions brésiliennes plus francophiles que d’autres ?
En raison du passé historique, des villes sont en effet plus liées à la France que d’autres. On pense à Rio évidemment qui est la ville francophile et francophone du Brésil (10 filiales de l’Alliance française), mais il y a aussi São Luis do Maranhão et d’autres régions où le français se porte bien.

Quel regard portez-vous sur les autres écoles de langue française ? 
On ne néglige absolument pas la concurrence, bien au contraire. Mais, encore une fois, l’Alliance française a une place particulière sur le marché : c’est un cours de langue, un relais culturel, universitaire, mais c’est aussi le bras associatif du ministère des Affaires étrangères, un relais des services officiels de la France dans les villes où il n’y en a pas. Cela reste la vitrine de la France au Brésil.

Vous êtes arrivés il y a quelques mois, quels sont vos projets à la tête de l’Alliance française du Brésil ?
Nous souhaitons notamment travailler sur les jeunes publics, développer toute l’offre de produits complémentaires aux cours et continuer à travailler sur les nouvelles technologies en modernisant nos instruments d’enseignement parce que le public est de plus en plus exigeant et c’est aussi pour mieux les accueillir.



  • Facebook
  • Google Bookmarks
  • linkedin
  • Mixx
  • MySpace
  • netvibes
  • Twitter
 

Eventos

El mundo del vintage

You really got me, l'ADN des Kinks

 Sorti en 1964, "You really got me", troisième 45 T des Kinks, connait un succès immédiat. Il était temps, après deux échecs, leur maison de disque projetait de rompre leur contrat. Retour sur un standard incontournable du rock qui a failli ne jamais voir le jour... Lire la suite, ici

Salir en Paris (Pincha en el título)


Paris - jusqu'au 11 janvier 2026
« Le mystère Cléopâtre », jusqu'au 11 janvier 2026 à l'Institut du Monde Arabe.

C'est une exposition entre mythes et histoire sur la célèbre reine d'Egypte que propose l'Institut du Monde Arabe. Son nom et sa légende ont traversé les siècles : Cléopâtre VII a régné sur l'Egypte antique, il y a plus de 2 000 ans. La mythique souveraine de la dynastie des Ptolémées est l'une des figures les plus connues du monde antique, mais la réalité n'étaye pas toujours les nombreuses histoires que l'on raconte sur elle. Lire la suite, ici.

Ultima hora

4e Conférence mondiale pour l'égalité femmes-hommes

Parus accueille les 22 et 23 octobre 2025 les représentants d'une quinzaine de nations pour la 4e Conférence ministérielle des diplomaties féministes qui vise à mettre en place une action mondiale face aux blocages et aux reculs des droits des femmes.

 
Elvis Presley : un nouveau film-concert

Un demi-siècle après la dernière apparition scénique d’Elvis Presley, Baz Luhrmann proposera, en 2026, EPiC: Elvis Presley in Concert, un film-concert inédit rassemblant des images restaurées de la légendaire résidence de Las Vegas en 1970 et de la tournée américaine de 1972

 
L'iran facilite les opérations Transgenre
L'Iran combat le mouvement LGBT dans son pays mais favorise les opérations pour les étrangers qui désirent changer de sexe. Business is business !
 
Une guitare volée aux Stones vient de refaire surface
Une Gibson Les Paul Standard de 1959 volée aux Stones dans les années 1970 vient d’être retrouvée. L’instrument, qui appartenait à Mick Taylor, a été identifié dans une collection de 500 guitares récemment acquise par le Metropolitan Museum of Art de New York.
 
Le buste de Jim Morrison enfin retrouvé !
Trente-sept ans après sa disparition, le buste de Jim Morrison, couvert de graffitis, a été retrouvé dans le cadre d’une autre enquête. Pour en savoir plus, ici.