France - Lire « Hérétiques »… ou le prix de la liberté individuelleMarie Torres - 18 septembre 2014 Après « L’homme qui aimait les chiens », prix national de littérature 2012, le Cubain Leonardo Padura publie, aux Editions Métailié, « Hérétiques ». Un roman profond composé de trois histoires dont le point commun est : la recherche de la liberté individuelle et le prix à payer pour l’obtenir.
Elias Kaminsky, un juif américain, apprend qu’une toile de Rembrandt, ayant appartenue à sa famille, est vendue aux enchères à Londres. Pourquoi ? Comment ? « Je vous l’ai dit, c’est une longue histoire. Elle a beaucoup à voir avec la vie de mon père, Daniel Kaminsky… Disons, pour commencer, que je cherche à retrouver la piste d’un tableau, un Rembrandt, d’après toutes les informations dont je dispose. » C’est ainsi qu’Elias présente son « affaire » au détective cubain Mario Conde et c’est, on s’en doute, la petite toile, un jeune homme représentant le Christ, qui sera le fil conducteur de l’enquête. Une histoire profonde et attachante qui se compose de trois parties : le livre de Daniel, le livre d’Elias et le livre de Judith ; des récits qui, au fil des pages, s’entremêlent. Tout débute à La Havane, en 1939. Le bateau Saint Louis, avec à bord neuf cent juifs qui ont réussi à fuir l’Allemagne, jette l’ancre face au port de La Havane dans l’attente d’une autorisation de débarquement. Parmi les réfugiés, la famille Kaminsky convaincue d’obtenir sa liberté grâce à une petite toile de Rembrandt, cachée dans ses bagages. Un trésor qui leur appartient depuis le XVIIème siècle. Mais le bateau est contraint de retourner en Allemagne, avec ses passagers… « Il se trouvera toujours des illuminés disposés à s’approprier la vérité et à essayer de l’imposer aux autres » La deuxième partie du roman nous entraîne au XVIIème siècle, à Amsterdam, dans l’atelier de Rembrandt. Là, un jeune séfarade, Elias, apprend la peinture mais aussi à se libérer des interdits de certaines croyances. La troisième partie nous ramène au XXIème siècle, au début du roman, dans les pas de Mario Conde, le détective qui finira par découvrir le secret de la petite toile de Rembrandt et de la famille Kaminsky. Avec Hérétiques, Leonardo Padura nous livre un panorama de l’exercice de la liberté individuelle et du libre arbitre à travers diverses époques : de l’Amsterdam du XVIIème siècle jusqu’à La Havane contemporaine où une jeunesse en rupture de ban paie de sa vie l’exercice de sa liberté dans une société figée. « J’ai lu que certains jeunes, surtout ceux qui se disent punks, mais les emos aussi, se lacèrent, se mutilent, se font des tatouages. Ils expriment leur haine envers la société en détestant leur corps. » Marie Torres
Hérétiques
Leonardo Padura Editions Métailié, 28 août 2014 24 euros |
La morte amoureuse de Théophile Gautier au Théâtre Darius Milhaud
« Memories » de Philippe Lebraud et Pierre Glénat
L’exposition numérique rend hommage aux deux passions de Klee, la musique et la peinture, et révèle les gammes pictural...
Photo extraite du film de Mario Grave - S'abonner sur notre canal Youtube pour avoir accès à nos films :
Jean Segura, collectionneur d'affiches de cinéma : « J'en possède entre 10 000 et 12 000 » |
« Loading, l'art urbain à l'ère numérique » jusqu'au 21 juillet 2024 au Grand Palais Immersif
|
Madrid, 11 mars 2004
L'Espagne, mais aussi l'Union européenne, rendent un hommage solennel lundi aux 192 victimes de 17 nationalités assassinées il y a 20 ans à Madrid dans des attentats à la bombe qui marquèrent le début des attaques islamistes de masse en Europe. |
Pablo Neruda a-t-il été empoisonné ?
Cinquante après, le Chili relance l'enquête sur la mort du poète et Prix Nobel de littérature survenue sous la dictature du général Pinochet. Cancer de la prostate ou empoisonnement ? |
Paris 2024 : les bouquinistes ne seront pas déplacés
Paris 2024 : les bouquinistes des quais de Seine ne seront finalement pas déplacés pour la cérémonie d’ouverture des JO « Déplacer ces boîtes, c’était toucher à une mémoire vivante de Paris » a déclaré à l'AFP Albert Abid, bouquiniste depuis dix ans au quai de la Tournelle. |
Sophie Calle et la mort !
Sophie Calle, artiste de renom, achète des concessions funéraires au USA en France et ailleurs. "J'achète des trous" dit -elle à propos de sa mort. |
53 journalistes et proches de médias tués dans la guerre Israel- Hamas
Cinquante-trois journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) |