- Musique

Cinq albums de Chris Rea réédités

Jean-Christophe Mary - 17 octobre 2019
Voix grave et épaisse, guitare laid-back et une très grande maîtrise du bottleneck Chris Rea a occupé une place de choix dans l'univers du rock des 80’s. Le label Warner réédite cinq des albums les plus populaires du chanteur britannique parus entre le milieu des 80’s et le début des 90’s.

Peu connu du grand public en France, le chanteur guitariste Chris Rea a bâti une carrière étalée sur quatre décennies avec plus de 30 millions d’albums écoulés à travers le monde. Sa voix basse, ce son de guitare proche de celui de JJ Cale et Dire Straits en font l’un des artistes les plus populaires et les plus endurants de la scène pop rock britannique. Après six albums parus entre la fin des 70’s dans milieu des 80 ‘s, le chanteur britannique a pu enfin trouver le succès à coup de titres pop rock imparables comme le prouvent ces rééditions.

« Shamrock Diaries » (1985) alterne entre ballades douces « Chisel Hill, One Golden Rule » et titres midtempo « All Summer Long » où le saxophone domine comme sur ce très Springsteenien « Stainsby Girls ». Cet album est aussi un hommage à ses proches qui l’ont toujours soutenu et encouragé dans ses plus sombres années de galères, avec en particulier « Stainsby Girls » dédié à sa femme, Joan ou ce « Joséphine » composé pour sa fille aînée.

Comme l’indique et le titre phare de son huitième album, « On the Beach » (1986), est effectivement l’album idéal à écouter au bord de la plage. Sonorités cristallines, balades mid tempo méditatives, « Giverny » en référence à la campagne française, titres ensoleillés, chaloupés aux rythmiques afro caribéennes, « Lucky Day », ici bon nombre de chansons traitent d’amour et d’amitié, « Little Blonde Plaits », « Hello Friend » et « It's All Gone ». A noter sur le disque bonus « Bless Them All », un instrumental fluide et fluide. 

Sorti l’année suivante, « Dancing with Strangers » est l'album fondateur du son de Chris Rea, l’album important dans la phase ascensionnelle vers le succès planétaire. Un album bien calibré qui combine pop, rock et blues avec des titres forts tels « I can’t do that » au riff puissant qui rappelle ZZ Top, des rytmiques rock du passé telles « Gonna buy a hat » « Let’s dance », « That Girl Of Mine » ou des balades midtempo telles « Que Sera », « Danielle’s Breakfast » et cette sublime « Curse of the traveller ». 

L’album « The Road To Hell » (1989) scellera la légende. Si le titre éponyme qui l'ouvre,Inspiré par les embouteillages sur les autoroutes, « The Road To Hell » est plus largement un concept-album sur les problèmes de la société moderne qui aborde la technologie envahissante, de l'effondrement économique et de la violence. La voix est plus épaisse, plus grave , les textes beaucoup sombres. Le son, les arrangements sont si proche du son Dire Straits que « The Road To Hell » (part2) l’auditeur pourrait s’y méprendre. On notera l’excellent « Looking For a Rainbow », un hymne en hommage aux défavorisés à la recherche d'une vie meilleure. Le disque s’achève sur une note d’espoir avec le symphonique et magnifique « Tell Me There A Heaven ».

Chaque ré-édition propose l’album original remastérisé augmenté de performances live, de face-B et de versions inédites de titres de chaque album. Les livrets, signés du journaliste Peter Dogett, incluent des interviews de Chris Rea qui revient sur la genèse de ces albums.

Jean-Christophe Mary pour www.mincmag.net
The Road To Hell Edition Deluxe
Chris Rea
2 CD, 17,99 euros
Shamrock Diaries
Chris Rea
CD, 10,83 euros
On The Beach
Chris Rea
CD, 17,99 euros
Auberge
Chris Rea
CD, 17,99 euros
The Road To Hell
Chris Rea
CD, 7 euros, Vinyle, 14,99 euros

  • Facebook
  • Google Bookmarks
  • linkedin
  • Mixx
  • MySpace
  • netvibes
  • Twitter
 

ÉVÉNEMENTS

VINTAGE & COLLECTIONS

London Calling, l'appel des Clash

London Calling ? Un condensé de l'état d'esprit de la jeunesse anglaise de la fin des années 70, de ce "No Future" clamé par le mouvement punk. Retour sur le titre emblématique du groupe britannique The Clash. Lire la suite, ici.


SORTIR À PARIS


Paris - jusqu'au 11 janvier 2026
« Le mystère Cléopâtre », jusqu'au 11 janvier 2026 à l'Institut du Monde Arabe.

C'est une exposition entre mythes et histoire sur la célèbre reine d'Egypte que propose l'Institut du Monde Arabe. Son nom et sa légende ont traversé les siècles : Cléopâtre VII a régné sur l'Egypte antique, il y a plus de 2 000 ans. La mythique souveraine de la dynastie des Ptolémées est l'une des figures les plus connues du monde antique, mais la réalité n'étaye pas toujours les nombreuses histoires que l'on raconte sur elle. Lire la suite, ici.

BRÈVES

4e Conférence mondiale pour l'égalité femmes-hommes

Parus accueille les 22 et 23 octobre 2025 les représentants d'une quinzaine de nations pour la 4e Conférence ministérielle des diplomaties féministes qui vise à mettre en place une action mondiale face aux blocages et aux reculs des droits des femmes.

 
Elvis Presley : un nouveau film-concert

Un demi-siècle après la dernière apparition scénique d’Elvis Presley, Baz Luhrmann proposera, en 2026, EPiC: Elvis Presley in Concert, un film-concert inédit rassemblant des images restaurées de la légendaire résidence de Las Vegas en 1970 et de la tournée américaine de 1972

 
L'iran facilite les opérations Transgenre
L'Iran combat le mouvement LGBT dans son pays mais favorise les opérations pour les étrangers qui désirent changer de sexe. Business is business !
 
Une guitare volée aux Stones vient de refaire surface
Une Gibson Les Paul Standard de 1959 volée aux Stones dans les années 1970 vient d’être retrouvée. L’instrument, qui appartenait à Mick Taylor, a été identifié dans une collection de 500 guitares récemment acquise par le Metropolitan Museum of Art de New York.
 
Le buste de Jim Morrison enfin retrouvé !
Trente-sept ans après sa disparition, le buste de Jim Morrison, couvert de graffitis, a été retrouvé dans le cadre d’une autre enquête. Pour en savoir plus, ici.