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Paris - Reportage Paul McCartney à Paris : "la légende vivante électrise son public"Jean-Christophe Mary - 31 mai 2016 À 74 ans, l'ex-Beatles a mis le feu à l’AccordHotels Arena, hier soir (30 mai), avec ses immenses tubes issus des périodes Beatles, Wings et de sa carrière solo. Un show parisien à guichets fermés, dans le cadre de sa tournée One on One; Micmag y était !
©Kubacheck / Créatives Commons-Flickr Les fans se sont déplacés en masse; plus de 21 000 spectateurs, hier soir (le 30 mai), dans l'enceinte de l’Arena, dont une majorité de Franciliens et de Parisiens. Robes sexy pour certaines, tandis que d’autres étaient revêtus des tuniques colorées de la période Sergent Pepper's. À quelques minutes du lever de rideau, la clameur est montée d’un cran, lorsque l'écran géant a commencé à diffuser des photos à l’effigie de Paul McCartney, au son d’un DJ remixant les tubes des Beatles. À 20 h45, entouré de ses quatre musiciens, McCartney fait son entrée en scène au son de A Hard Day's Night, qui instantanément enflamme le public et fait crépiter les flashs des milliers de smartphones. Les trois écrans dévoilent une suite d'images multicolores. Le Beatle n'avait pas chanté ce titre sur scène depuis cinquante et un ans, et pas une seule fois depuis le début de sa carrière solo. Jean slim noir, chemise blanche et veste sombre, il ne nous laisse pas le temps de souffler. Il attaque Save Us, suivi de Temporary Secretary puis de My Valentine, en hommage à son épouse, présente dans la salle. Et nous offre une belle surprise avec ce In Spite Of All the Danger, soit le tout premier titre enregistré par lesFab Four, bien avant que ces derniers ne deviennent les Beatles. Des surprises, il y en aura plusieurs, tels ces hommages pêle-mêle à John Lennon, Here Today, ceSomething à l'ukulélé, dédié à Georges Harrison, ce Love me do, hommage au producteur des Beatles, sir George Martin, mort en mars dernier, sans oublier l’émouvant Maybe I'm Amazed dédicacé à Linda McCartney, sa première épouse. Une foule en délire tout acquise à sa cause Pour que le show soit complet, le vétéran du rock british des années 1960 et 1970, passe tour à tour de la basse à la guitare électrique, du piano à la folk acoustique. Ainsi, nous avons droit à une longue série de tubes période Beatles Blackbird, The Fool on the Hill, Lady Madonna, Eleanor Rigby, Ob-La-Di, Ob-La-Da,sans oublier les inoxydables Yesterday, Hey Jude, Let it Be ou Michelle, repris en chœur par une foule en délire, tout acquise à sa cause. Le public a également droit à cinq titres des Wings, parmi lesquels le vibrant Nineteen Hundred and Eighty-Five. Clou du spectacle, ce Live and Let Die, chanté et hurlé sur un rythme démentiel, noyé sous les éclairages rouge vif et les fumigènes, qui transforme d'emblée l’arène en un immense feu d’artifice multicolore. Au final, même si la voix est un peu enrouée par la fatigue au bout de deux heures quarante-cinq non-stop, MacCa a mis le public dans sa poche avec un déluge de quarante tubes retraçant plus d’un demi-siècle de carrière. Une légende vivante, vous dit-on ! Jean-Christophe Mary pour www.micmag.net |
Photo extraite du film de Mario Grave - S'abonner sur notre canal Youtube pour avoir accès à nos films :
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