Les élus et l’art contemporain : une tartufferie aussi tragique que cocasse

Nicole Esterolle - 1 juillet 2013
Cette chronique revêt une importance particulière, car elle a l’ambition d’ inciter les politiques à intervenir pour que cesse cette erreur majeure qu’est l’ intervention de l’Etat dans la création artistique contemporaine.

Au cas où vous n’auriez pas eu l’occasion de voir et entendre l’allocution de Nicolas Sarkozy pour l‘inauguration de la friche en déshérence au sous-sol du Palais de Tokyo, vous pourrez la découvrir ici : http://www.youtube.com/watch?v=Zlj_kgRZfLM&noredirect=1

C’est un morceau d’anthologie qui vaut bien le fameux discours du Président  Mac Mahon inaugurant les grandes inondations de la Garonne en 1875 : un événement qui, en termes de catastrophisme médiatico-performatif , préfigurait bien notre actuel art contemporain.

Un discours difficile à entendre cependant par Frédéric Mitterrand – comme vous le verrez sur la vidéo – qui, devant un tel enfilage de frétillantes  niaiseries en gardait la tête baissée de consternation, le regard rivé sur la pointe de ses Louboutin.

Peu de temps après, pour n’être pas en reste,

le gentil François Hollande inaugurait une autre épouvantable inondation : celle  des parasols multicolores de Buren au Grand Palais,

pour bien signifier que la culture était, pour lui aussi, une priorité majeure au même titre que 50 autres priorités nationales tout aussi majeures.

Tout cela pour illustrer cette grosse tartufferie tragico-comique que sont aujourd’hui les rapports qu’entretiennent les politiques avec la culture et le dit « art contemporain ».

Mais si ce dernier est parvenu à un degré d’enflure, auquel nos élus  assistent pour la plupart effrayés, impuissants, le teint blême   et la queue basse, c’est pourtant bien grâce à eux. C’est bien eux, autant que je sache,  qui ont mis en place les dispositifs institutionnels qui ont généré et qui entretiennent ce furoncle  plein d’asticots subventionnés…Enflure directement liée, grâce à eux aussi,  à cette autre  boursoufflure qu’est  la grande finance spéculative. Et c’est bien à eux, puisqu’il n’y a qu’eux qui ont les moyens techniques ou législatifs de le faire, d’initier les réformes structurelles susceptibles de résorber ou réguler cet oedème ravageur propre au système français..


Mais pour cela et avant cela, il faudrait que les politiques veuillent bien et puissent être informés de ce qui se passe dans le domaine de l’art contemporain, pour qu’ils comprennent et mesurent mieux l’importance des dégradations qui y ont lieu. Il faudrait qu’ils osent mettre les pieds dans ce territoire qui leur semble tabou, où ils sont été déresponsabilisés pour cette incompétence artistique dont les « spécialistes » fonctionnarisés les affublent régulièrement, alors qu’il suffirait qu’ils abordent la question du côté de l’éthique, du juridique et de l’humain tout simplement

 Il faut donc les alerter, les interpeller et les re-responsabiliser aussi souvent que possible sur le sujet. Et j’espère que cette présente chronique contribuera à ce faire, avec le récit qui suit d’une expérience qui les met en scène et qui met bien en évidence le problème de fond les concernant..


Il s’agit d’une expérience osée, particulièrement édifiante  et révélatrice, provoquée et vécue par Jérôme Serri, directeur adjoint du FRAC Ile-de-France, puis directeur, de 1983 à 1990, qui nous l’a racontée au Sénat le 25 janvier dernier lors du colloque sur « 30 ans de dirigisme étatique en art ». :http://www.sauvonslart.com/modules/news/article.php?storyid=68589

 Rappelons que le FRAC Ile-de-France fut le seul qui prit son indépendance à l’égard des directives du Ministère et s’installa dans la dissidence. « Moins d’argent, plus de liberté ! », fut à l’époque son slogan.

 Le récit de Jérôme Serri (1) :

Une visite d’une exposition d’art contemporain au Centre Pompidou avec des élus

 C’était en 1988 – j’étais alors directeur du FRAC Ile-de-France –  mon Président, Adolphe Chauvin, par ailleurs  Sénateur et Vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France chargé de la culture, m’avait demandé d’organiser quelques visites d’exposition pour les membres de la commission culture du Conseil régional, afin de  « les initier à l’art moderne ».


Nous avons commencé par une visite de l’exposition Van Gogh à Paris qui se tenait au Musée d’ Orsay et qui enchanta les élus. Ensuite je programmai la visite de l’exposition consacrée aux Demoiselles d’Avignon au Musée Picasso. Ce fut Pierre Daix lui-même, l’un des commissaires, qui fit ouvrir le musée un jour habituel de fermeture (privilège qui plaît toujours) et nous commenta l’exposition. Cette visite fut à nouveau très appréciée de notre groupe composé d’une douzaine d’élus de tous  bords.

J’ai alors expliqué à mon Président qu’il serait important maintenant que les élus puissent se rendre compte de ce qui se passait dans le domaine de l’art contemporain puisque c’est en tant que Président du FRAC qu’il avait souhaité cette « initiation » et ces visites, même si tous les membres de la commission des affaires culturelles ne siégeaient pas dans notre comité d’achat. Je lui proposai que nous allions au Centre Pompidou visiter les salles d’art contemporain.


Pour que cette visite soit profitable à notre groupe, il fallait qu’elle puisse se faire dans les meilleures conditions de « sincérité ». Aussi avais-je fait en sorte  que ce soit le responsable même de ces salles qui nous guide dans cette visite, que celui-ci ne sache pas que notre groupe était constitué d’élus et que les élus, eux, ne puissent soupçonner que ce conservateur ignorait leur statut d’élus.  Nous étions donc aux yeux de ce conservateur une association d’amateurs pleins de curiosité et ayant l’habitude de faire des visites de musée.


Le jour de la visite, notre parcours commença par un baril du groupe BP rempli d’une huile qui débordait et ruisselait sur ses flancs ondulées. Une sorte de fontaine imaginée par une âme de garagiste. Nous ne nous sommes pas arrêtés devant cette « œuvre » au pied de laquelle se trouvait un groupe d’enfants d’une dizaine d’années. Chaperonnés par leur institutrice et sans doute un « médiateur » du musée, ces écoliers, assis en demi cercle à même le sol, dessinaient avec la plus grande application ce baril.


Nous sommes ensuite passés devant des œuvres devant lesquelles notre guide débutait chaque fois son commentaire par un inévitable « il y a tout un travail » ou un prétentieux « il y a toute une réflexion »,  et nous nous sommes arrêtés  devant une œuvre  constituée d’une veste en jean jetée sur le dossier d’une chaise qui côtoyait une caisse ou un cageot défoncé, le tout  au milieu de plâtras jonchant le sol. Peut-être y avait-il aussi une table en mauvais bois, je ne sais plus. Le conservateur nous expliqua fort doctement qu’ « il y avait là tout un travail » sur le discours hypothétique et proposa quelques hypothèses pour éclairer cette nature morte grandeur nature à mi-chemin entre l’atelier et le chantier. Je pris alors la parole  pour lui poser la question suivante : «  Si nous sommes dans le domaine de l’hypothèse, pourquoi serais-je désobligeant si j’ajoutais aux hypothèses que vous formulez celle-ci par exemple : "Peut-être s’agit-il d’un conservateur qui, lors d’une visite d’atelier, a laissé sa veste sur une chaise pour aller boire un coup avec l’artiste au bistrot du coin" ». Tout de suite le malaise s’installa, qui s’aggrava au fur et à mesure que la visite avançait.

Nous nous sommes ensuite arrêtés devant une « œuvre » très connue de  Bertrand Lavier : un frigidaire juché sur un coffre-fort. Et le conservateur de nous expliquer que cette « pièce » était « tout à fait intéressante » parce qu’ « il y avait là toute une réflexion » sur l’analité dont la possession et la conservation sont des traits prépondérants, le frigidaire étant le lieu où l’on conserve la nourriture, le coffre-fort celui où l’on met en sûreté l’argent que l’on possède. Je le laissais poursuivre son interprétation que, d’un air entendu et satisfait, il qualifia de freudienne,  et je l’interrompis à nouveau pour  lui demander si,  au delà de l’interprétation qu’on en pouvait proposer, ce superbe ready made s’adressait également à notre sensibilité ? Il considéra un moment le frigidaire, puis le coffre-fort, et me répondit : « La sensibilité du visiteur est, bien sûr, engagée. Oui, tout à fait ». « Nous ne devons pas avoir la même sensibilité, lui dis-je, car la mienne est  mise en mouvement non point par deux lieux de conservation, mais par trois, car l’ensemble frigidaire/coffre-fort est situé dans un troisième lieu de conservation : le Centre Georges Pompidou. Une sensibilité plus ouverte devrait vous conduire à intégrer dans votre analyse cet autre lieu de conservation qu’est le musée ».


Les élus étaient de plus en plus gênés. Nicole Bricq (notre actuel ministre du commerce extérieur), qui était alors Présidente de la Commission de la culture du Conseil régional, s’éclipsa. Il est vrai qu’il y avait mieux à faire. Cependant être témoin jusqu’au bout de cette étrange visite n’était pas sans intérêt. Je dois, par honnêteté, vous dire qu’elle m’apporta son soutien lors du décès du Président Chauvin et défendit, face à certains, la ligne qui était celle du FRAC Ile-de-France.


L’atmosphère devint de plus en plus lourde et certains élus, notamment du Front National, commencèrent de se gausser. Un peu plus loin, après avoir contourné un piano à queue recouvert  de peinture du même Bertrand Lavier, notre groupe, déjà moins nombreux, arriva dans une salle au milieu de laquelle se trouvait un bonhomme habillé, pieds en l’air, la tête enfoncée dans un seau. Un peu plus loin, une vieille portière de train accompagnée d’une enseigne lumineuse sur laquelle défilait un texte assez court dont je ne me souviens plus. Un élu ne put s’empêcher d’apostropher notre conservateur : « Là, vous vous moquez du monde, cher Monsieur ! » Et celui-ci de lui répondre : « Attendez ! Attendez ! Approchez-vous, vous allez voir ! » En effet, en s’approchant pour passer la tête au-dessus de la vitre baissée, chacun pouvait sentir l’air du voyage ferroviaire lui cingler le visage. Un ventilateur était branché derrière la portière. « Vous n’allez pas nous faire croire que c’est une œuvre d’art, vous vous foutez de nous ! » Et le conservateur, ignorant toujours le statut des membres de notre groupe, de rétorquer : « Je vous observe depuis un moment. Vous me faites penser à vos arrière-grands-parents. Eux aussi, ils rigolaient devant la peinture des impressionnistes ! » Puis, il ajouta ces mots qui firent déborder le vase : «  Vous vous comportez devant l’art de votre temps comme des bourgeois du XIXème siècle ! »  Que n’avait-il pas dit ! L’élu qui l’avait apostrophé était socialiste. L’orage éclata : « C’est scandaleux !  Vous nous insultez, vous n’avez pas le droit de nous parler ainsi ! C’est nous qui vous payons ! »  Notre misérable guide tourna les talons et s’enfuit, abandonnant son groupe agglutiné près du bonhomme  la tête dans le seau, qui désormais semblait le totem d’un monde à l’envers.  Fin de la visite.


Mon  Président m’exprima alors son mécontentement : « La visite de l’exposition Van Gogh à Orsay, c’était très bien. Celle sur Picasso avec Pierre Daix, également. Mais là, je ne suis pas d’accord. Vous êtes allé un peu loin ».   « Président, vous m’avez un jour expliqué que, après avoir connu l’entre-deux-guerres, puis la guerre, vous étiez inquiet de la progression du Front National. Et vous aviez ajouté que vous ne pensiez pas revoir, au soir de votre vie, un mouvement extrémiste refaire surface dans notre pays. Président, cette visite s’est effectivement mal terminée. Comment aurait-il pu en être autrement après autant de commentaires affligeants sur des œuvres qui n’avaient rien à leur envier ? Cela dit, ce qui est grave n’est pas là. Vous avez vu au début de notre visite ces enfants assis par terre autour du bidon d’huile. Vous êtes parlementaire, vous votez le budget de la nation et donc du Centre Pompidou. Peut-être ne saviez-vous pas jusqu’à ce jour que vous votiez aussi pour pareille imposture. Je n’ai fait que mon devoir. Il y a un fascisme culturel qui s’introduit jusque dans nos écoles – le fascisme consistant non pas tant à empêcher qu’à contraindre, pour reprendre une définition de Roland Barthes. Ces enfants que vous avez croisés au début de notre visite sont contraints de dessiner ce bidon, contraints de croire qu’ils sont en présence d’une œuvre d’art. Nous sommes passés à côté d’eux sans rien dire. Aucun d’entre vous ne s’est ému de cette situation. Nous sommes tellement habitués à des scènes de ce genre.

Je n’ai pas organisé cette visite sans une certaine appréhension. Comme vous, comme vos collègues, je ne peux pas dire que je me suis senti à l’aise. Malheureusement, c’était pour moi la seule façon de vous faire toucher du doigt une certaine réalité et un véritable problème : comment obliger l’imposteur à se démasquer ? comment obliger Orgon à ouvrir les yeux sur Tartuffe ? »


Je ne sais plus très bien si c’est à la suite de cette visite que notre FRAC a refusé les crédits de l’Etat ou si nous avions pris notre indépendance un peu plutôt.  Toujours est-il que je n’ai eu de cesse de convaincre le Président Chauvin et le Président du Conseil régional, Michel Giraud, que nous n’avions nullement besoin d’être financés par l’Etat, si ce financement avait pour contrepartie l’obligation de faire nos courses dans les galeries officielles et l’interdiction de faire des visites d’atelier. Il était scandaleux que l’Etat ait voulu nous empêcher d’acquérir des meubles de Diego Giacometti quand aucune institution publique n’en possédait et que les prix auxquels l’artiste nous les cédait étaient des prix d’ami. Nous avons bien entendu acheté ces meubles. Puis Diego est mort. Une magnifique rétrospective a eu lieu au musée des arts décoratifs et les prix se sont envolés. Ce qui ne prouve évidemment rien, la preuve de la qualité d’une œuvre ne se trouvant que dans sa mystérieuse nécessité.

1-Journaliste au magazine Lire, ancien directeur du Fonds régional d'art contemporain (FRAC) d'Ile-de-France, Jérôme Serri a été commissaire de plusieurs expositions,  notamment : Roland Barthes, le texte et l'image (1986), Les planches de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert vues par Roland Barthes (1989), Bleu, blanc, rouge, les couleurs de la France dans la peinture française, de Monet à Picasso (1989),André Malraux, le texte et l’image (1996), en collaboration avec François Busnel. Il est le seul directeur de FRAC à avoir, en 1985, rompu avec l’État en demandant « moins d’argent, plus de liberté ». Membre du « Groupe de recherches André Malraux » de Paris-IV Sorbonne, il milite pour que nos politiques et nos responsables culturels cessent de subventionner l’imposture et se mettent à lire sérieusement les textes de l’ancien ministre sans lesquels aucune politique culturelle digne de ce nom ne peut être conduite.

Jérôme Serri signe un article intitulé « Art contemporain : y a-t-il un pilote dans l’avion ? » dans le numéro d’été du magazine Artension, en kiosque à partir de la fin juin.


Les élus ne sont pas informés…


Imaginez un peu que Jean-Luc Mélanchon soit informé et prenne  brusquement conscience de ce qui se passe avec cet art contemporain de type Lavier ou Buren, art de classe, art médiatico-financier étroitement  indexé à la grande finance spéculative, esthétique aussi putride  que terrifiante du grand capitalisme international, instrument de pouvoir d’aliénation et d’écrasement des masses laborieuses, etc…Imaginez que notre fougueux Jean-Luc comprenne ça : vous imaginez la ire mélanchonesque ?


Imaginez également  que les écolos verts découvrent le caractère éminemment toxique de ces produits artistiques contre - nature, parce que génétiquement modifiés par les grands réseaux d’intérêts spéculatifs. Imaginez qu’ils découvrent la non-durabilité de ces monstrueux produits artificiels conçus pour un art à hauts rendements financiers, et les dégâts qu’ils font sur la flore artistique naturelle, en termes de pollution intellectuelle, de disparition d’espèces rares, de destruction de patrimoine, de déshumanisation, de séquelles génétiques irréversibles sur la descendance…


Oui, ne serait-que pour ces deux partis - là, l’enflure art contemporain devrait être un  sujet à saisir, un vrai cheval de bataille à enfourcher.. au lieu de le laisser au FN, qui avec cela aussi récolte  un maximum de  voix…Mais voilà : les Mélanchon, Cohn-Bendit, Duflot, Mamère, etc. s’en foutent comme de leur première chemise semble-t-il, et considèrent que ce que je viens de dire là est « tout à fait exagéré et de mauvaise foi»…


Et voilà ce qu’il faut bien constater sinon admettre :


* le politique, de tous bords, a peur de l’art contemporain, cet énorme et mystérieux ectoplasme international et tentaculaire sur lequel il n’a aucune prise possible , pas plus qu’il n’a de  contrôle sur  la grande finance mondiale qui nourrit cet ectoplasme..


* L’élu , le plus souvent ,  botte donc en touche,  ne regarde pas, n’écoute pas, et dit qu’il a d’autres chats à fouetter beaucoup plus importants. (Mais il existe beaucoup d’ élus « héroïques » municipaux ou départementaux, qui savent résister aux directives de la DRAC, et soutenir des initiatives ancrées dans les réalitès locales et dans le sens, proches des artistes et du public, et pas pour autant ringardes ou « réactionnaires »…


* le politique à peur également, en critiquant l’art contemporain, de passer pour un ringard ou un extrêmiste de  droite, parce que le syllogisme :  Le FN dénigre l’art contemporain, vous le dénigrez aussi, vous êtes donc vous aussi un populiste démago, voire un fasciste comme les hitlériens qui brulaient les œuvres « dégénérées », fonctionne encore très bien, et Catherine Millet et ses nervis n’ont toujours pas honte d’utiliser ce misérable amalgame alors qu’ils travaillent objectivement pour le FN.


*  l’élu amateur d’art sincère, va devoir cacher une  passion qui devrait pourtant l’honorer, et acheter en catimini dans les galeries prospectives, quand l’élu qui n’aime pas l’art, va utiliser cyniquement le contemporain de type burennien, pour augmenter la  « visibilité » de sa propre gidouille et  le « rayonnement culturel »,  international, de sa ville.


* C’est ainsi que l’on peut voir par exemple, tel Président de Conseil Régional,(amateur d’art clandestin), assisté de son adjoint délégué à la culture, hébété, la mine  grisâtre et l’œil abattu, au vernissage de l’exposition de tel jeune asticot subventionné  émergent sur la scène internationale, qui vient de passer 2 mois en résidence dans les locaux du FRAC, pour y défoncer les cloisons  entre les salles, afin d’y loger un gros boudin grisâtre lui aussi en mousse de polystyrène expansé de 15 m le long et 2 mètres d’épaisseur, et portant à ses deux extrémités les facsimilés de la première et de la dernière page de l’édition originale des « Pensées » de Pascal .


* Il est proprement ahurissant, en cette époque de fabuleux  développement des moyens de communication et de sur-information sur tout et n’importe quoi, de constater l’ignorance, la surdité  et la cécité de la plupart des  élus pour ce qui concerne  l’art de leur temps, comme si la sur-visibilité de l’inepte creux  n’avait d’autre but que  d’obtenir l’invisibilité de ce qui a du sens et du contenu…


Alors oui, il faut absolument informer et alerter les élus sur cette énorme farce de cet art dit contemporain qui les manipule et dont ils sont, avec l’argent du citoyen,  les complices aveugles et ridicules


Il faudrait donc qu’  une commission parlementaire soit chargée de faire un rapport sur « l’intervention de l’Etat dans la création d’aujourd’hui »

Ce qui leur permettrait de comprendre par exemple, pourquoi en Allemagne où chaqsue région possède son autonomie culturelle et n’est pas soumise à un diktat ministériel central, de formidables  peintres comme Neo Rauch et Jonas Ruperts ont la notoriété qu’ils ont, alors qu’en France ils resteraient inconnus et méprisés par les agents du burénisme bureaucratique dominant, qui détestent la peinture et tout ce qui est de l’ordre du sensible et du poétique pour promouvoir l’esthétisme super intellectualisé et/sexualisé de type Catherine Millet, grande prêtresse de tous les bureaucrates de l’art… Comprendre qu’il faut arrêter ce délire verbal, cette logorrhée ahurissante qui s’est développée depuis trante ans sur le RIEN…avec l’argent des citoyens.

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2-Le rapport de l’IFRAP (Institut français pour la recherche sur les administrations publiques)

Ce rapport que vous trouverez en pièce jointe, fait par un organisme indépendant, est aussi accablant qu’implacable, car il s’agit d’un rapport comptable qui s’appuie sur des mesures objectives et qui se garde bien de tout jugement esthétique autant qu’éthique. « Il est temps, selon lui,  de repenser les missions de ces collections publiques d’art contemporain devenues démesurées et coupées du public ».

Il faudrait que ce document soit diffusé le plus possible, de telle sorte qu’il puisse atteindre tous les élus, à quelque niveau qu’ils soient

3-Les trente ans des FRAC : « une  richesse  nationale » selon le journalLe Monde


J’ai lu, dans le monde du 24 avril, les trois pages d’un grand dossier destiné à  commémorer l’anniversaire des trente ans des FRAC et intitulées «  Les trente ans des FRAC, une richesse nationale » (quand le rapport de l’IFRAP parlerait plus exactement de « catastrophe nationale imminente )

Le texte introductif de Madame Lequeux, se termine ainsi à propos  du FRAC-Lorraine : « Un des axes importants de cette remarquable collection : les œuvres immatérielles. Première en France a avoir osé acquérir une œuvre de Tino Seghal (artiste international dont les œuvres exigent de n’avoir aucune trace d’elles-mêmes, ni textes, ni factures , ni rien), Béatrice Josse accumule le désincarné, « par goût de la performance autant que par nécessité, dit-elle…Car cela m’amuse de souligner que le capitalisme est capable d’acheter tout et n’importe quoi !»…Et si notre richesse nationale, au-delà des 26000 œuvres rassemblées, était aussi dans la pluralité – immatérielle – de ces regards ? »…En fait d’accumulation de  désincarné, je crois que nous avons avec ce texte l’incarnation même de cette pétillante imbécillité dont je parlais plus haut, relevée  ici par un cynisme d’une au moins égale pétillance…

Je dois dire qu’une telle flagornerie vis à vis de l’ appareil étatique me rappelle celle de la Pravda au joli temps du soviétisme, .. pire encore quand aujourd’hui, elle se voit augmentée de la même flagornerie vis à vis de la branchitude néo-capitaliste trash new-yorkaise telle qu’on peut la voir en couverture d’un récent supplément du Monde avec cette image que je vous joins de ce dandy jaunâtre  et édenté, ex junky recyclé dans l’art contemporain, et  qui occupe 15 pages du dit supplément à nous montrer ses différents accoutrements, à faire vomir les grands couturiers, mais comme illustration assez exacte de l’esthétique néo-décadente de  la haute finance néo-libérale.


On dit du Monde, qu’il est un journal «sérieux. Je pense qu’il ne l’est plus et que s’il voulait le redevenir il se séparerait de Madame Lequeux ( et pourquoi pas de Messieurs Dagen et Bellet par la même occasion) pour engager des journalistes d’art plus ouverts , inspirés, proches de réalités, moins mondains et cyniques, engagés et francs du collier et qui soient capables de faire  le véritable et libre travail d’information et d’investigation que les lecteurs attendent, au lieu de leurs habituels et très ennuyeux  textes formatés , pénibles, pédants, et inutilement révérencieux..


Car si le Monde devenait un journal sérieux, voilà ce sur quoi, notamment,  il pourrait nous fournir informations et explications :

-       comment il se fait  que cette dame, directrice de FRAC puisse s’amuser à assouvir son penchant personnel à « l’accumulation du désincarné »,  en utilisant l’argent et un dispositif publics sans contrôle semble-t-il des commissions ad-hoc et comités techniques paritaires prévus pour le choix des œuvres à acheter ?


-       Comment cette même personne  peut sans aucune vergogne  énoncer cette énormité : « cela m’amuse de souligner que le capitalisme est capable d’acheter tout et n’importe quoi !». Et montrer  en quoi cette formule exprime bien l’esprit délétère des FRAC et leur collusion patente avec le cynisme odieux type Maurizzio Cattelan du grand marché spéculatif


-       Comment, pourquoi, en fonction de quels critères, à l’issue de quelles délibérations, par quel retour d’ascenseur, par quelle rencontre de couloirs, à quel prix, à qui, à quelle date, chacune des 26000 oeuvres des FRAC a été achetée. Et si ces informations ne sont pas disponibles, nous expliquer les raisons de cette  non-transparence ou les bienfaits  de l’opacité ou du secret-défense dans ce domaine.



-       A quel prix revient, pour la collectivité publique, l’unité visiteur de FRAC, en prenant bien en compte le nombre exact  des vraies visites (sans comptabiliser les voisins  qui viennent seulement boire un coup à la buvette, ou les gamins de maternelle qu’on y traine de force) et le coût total :  achat des œuvres, frais d’entretien restauration, salaires (une dizaine par FRAC), frais de restaurant et de voyages et frais de fonctionnement, etc.


-       Pourquoi l’inaliénabilité de ces collections hétéroclites, achetées selon les fantaisies et pulsions mondaines  de petits fonctionnaires arrogants à la pensée ratatinée, sans aucune durabilité ou valeur  patrimoniale, qui se dégradent ou pourrissent très vite,, etc…Et pourquoi dans le même temps,  ces mêmes  FRAC ignorent 95% de la création actuelle ainsi ringardisée et disqualifiée, et parmi laquelle cependant résident les œuvres qui auront , elles , valeur patrimoniale…le jour bien où on en aura fini avec cette immense farce de l’art contemporain indexée à l’immense farce de la finance internationale.



-       Nous donner les raisons systémiques de ce gâchis, nous donner la liste bibliographique de tout ce qui a été écrit sur le sujet, mais que l’on cache pudiquement : voilà ce que le Monde s’honorerait de faire…


-       Nous expliquer pourquoi et comment, en ces temps de pénurie budgétaire et de restriction de la manne publique, les FRAC activent ce qu’ils appellent joliment les« publics empêchés » : hôpitaux, prisons, maisons de retraite, écoles maternelles, handicapès mentaux, non-voyants, banlieues défavorisées, etc. qui sont, comme objets de prédilection des opérations de marketing  caritatif, d’excellents capteurs de subventions. publiques parce qu’accélérateurs des glandes lacrymogènes de ces messieurs et  dames patronnesses férus d’art contemporain.…Pourquoi, parallèlement, ils activent le mécénat privé dans la plus belle confusion des genres où le marketing d’entreprise se trouve en parfaite symbiose avec le marketing culturel et le marketing de la commisération.



-       Pourquoi nous avons, dans ces trois pages du Monde, les encadrés- interviews des ci-devant Vincent Lamouroux et Anita Molinero, qui sont l’exemple même de ces sbires  multicartes du soviétisme néo-libéral d’Etat, à la fois artistes, professeurs en école d’art, commissaires d’expo, critiques d’art, conférenciers, membres de commissions et jurys divers et parfois galeristes privés… Parfaits spécimens de ces innombrables cumulards multicasquettes, qui peuplent les réseaux institutionnels et para-institutionnels et qui  font de cet art des FRAC le produit d’un appareil  parfaitement fermé et opaque et de conflits d’intérêts systémiques passibles des tribunaux.


-       Expliquer l’apparition de ces petites et coûteuses enflures architecturales qui veulent imiter le  Guggenhein de Bilbao,, comme la grenouille le bœuf,  dans quelques villes de France ( la plus belle , intitulée Les Turbulences, est à Orléans), pour abriter le FRAC local, alors , qu’autant que je sache, un FRAC n’a pas fonction muséale..


-       et le reste à l’avenant…



Oui, le Monde, s’il redevenait un journal sérieux, publierait un contre-dossier d’autant de pages sur les FRAC et l’intitulerait «  Les trente ans des FRAC, une honte pour la France » … toute l’info est disponible, pour peu que Le Monde, veuille bien se préoccuper des réalités dans le domaine de l’art d’aujourd’hui.




4-Quelques friandises

Bernard Henry Levy : « Avec Jeff Koons, l’art est aussi vivant aujourd’hui qu’à la Renaissance »…


Olivier Kaeppelin, qui avait quitté ses fonctions de Délégué aux Arts Plastiques en déclarant « on a eu tout faux », a été recyclé dans le privé comme directeur de la Fondation Maeght à St Paul de Vence. Il vient de faire un gros coup de com’ pour fêter les 40 ans de la Fondation en demandant à BHL le philosophe que l’on sait, engagé sur tous les fronts, aussi  polycompétent  que son compère  Onfray, d’être le commissaire de cette exposition anniversaire « où des œuvres du passé seront confrontées aux plus contemporaines qui soient. ». « Les œuvres de toutes les époques se répondent et se parlent » nous dit le toujours fringant Bernard-Henry, dans la video que je vous joins, où il atteint un sommet de la flamboyante  imbécillité qu’on lui connaît et qui fait son irrésistible charme. « J’ai rencontré Jeff Koons et j’ai pu constater qu’il était en dialogue constant avec les maître du passé »

Et c’est ainsi que le looser Olivier Kaeppelin, pour continuer d’avoir « tout faux », va nous concocter une expo de l’ex-trader Jeff Koons à la Fondation Maeght, au grand dam d’Aimé et Marguerite Maeght, de Calder, de Miro, de Giacometti, etc., qui n’ont plus leur mot à dire…et qui, pour cela , comme bien d’autres maîtres du passé, vont être irrespectueusement  utilisés comme caution pour valoriser les produits financiers pourris de type Jeff Koons…

Mais on apprend aussi dans cette video, que la petite sœur de Bernard-Henry vient de se convertir au catholicisme salafiste (c’est nouveau, ça vient de sortir)  et d’y entrer comme bonne-sœur voilée: ceci compensant cela… dans le meilleur des mondes de l’art et de la philosophie française.



http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/Videos/BHL-L-art-est-aussi-vivant-aujourd-hui-qu-a-la-Renaissance-1537905/


N.B. : Rappelons aussi à BHL, admirateur de Koons et pourfendeur de Khadafi, qu’avant la fameuse performance du premier  à Versailles, il y avait eu celle du deuxième, orchestrée toutes les deux par son ami Aillagon…



Hilarissime!

Bien plus drôle que Bernard Henry, et pour vous récompenser d’avoir lu tout ce qui précède, je vous livre cette petite video de Jacques Yves Rossignol ( de l’Intitut pour une esthétique poètique-cherchez sur google) qui a placé de la poudre hilarante sur des formules creuses qui parsèment les très doctes textes relatifs à l’art contemporain.

http://www.dailymotion.com/video/xgn2fw_de-qui-se-moque-t-on_lifestyle#.UbIBiuuWd7w

Yves Michaud, l’autre philosophe bien connu, ex directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Parie, et qui s’éclate aujourd’hui à Ibiza, m’a envoyé un mail pour me dire qu’il me trouvait « euphorisante »… J’espère que cette vidéo va également bien le réjouir….et que ça va faire un tabac à Ibiza



Moi, Nicole, en lady Gaga

à Ibiza et en couverture  d’Artension.

Je vous joins cette image de moi à Ibiza, déguisée en Lady Gaga avec des jambons partout. Cette peinture de Mark Ryden, notre Cranach contemporain, figurera en couverture du numéro d’été d’Artension, où figure également le récit de Jérôme Serri.


C’est quoi cette poilade burénienne?

Avec Buren en vedette armoricaine (voir photo jointe)


Je vous joins cette image où l’on voit, à droite, notre outilleur visuel et anartiste de notoriété internationale, Daniel Buren, se poiler comme jamais il ne le fait, lui qui affiche plutôt d’habitude, ce  petit sourire entendu de l’homme pénétré de l’intensité de sa permanente réflexion sur l’art, tel le Sphinx  seul capable de déchiffrer l’Enigme du monde à travers  la grille de lecture de sa  bande verticale régulièrement espacée de 7,5 cm.

A droite, l’homme à l’élégant tombé-semi tirebouchonné de  foulard  Cacharel, et à l’hilarité moindre, c’est Jean Schalit, homme de presse, créateur de « Clarté » le journal des jeunes communistes dans les années 60, puis du journal gaucho-mao-spontex un rien kampoutchéa démocratique « Action » post soixante huitard, puis, beaucoup plus tard, du journal « La Truffe », après de nombreuses participations à plein de canards plus ou moins de gauche et extrème gauchiasse tout au fond du couloir, furieusement anti-bourgeois…Et puis maintenant gardien – chef du Jardin de Grand Launay à Lanrivain en Bretagne, où justement notre outilleur visuel doit intervenir in-situ, comme d’hab’, pour donner plus de visibilité au grand menhir qui se trouve au centre de ce jardin.

Et voilà ce qu’on lit dans le canard local, dans le plus pur dialecte  bas-breton : « Le charme du Centre-Bretagne a touché Buren au coeur... Et l'oeuvre que ce grand artiste va créer dans le jardin extraordinaire du Grand-Launay, à Lanrivain, devrait être particulièrement inspirée (…) L'auteur des fameuses colonnes du Palais royal, à Paris, a été sollicité par son ami Jean Schalit, maître du Grand-Launay, jardin classé remarquable, pour « poser la première pierre » du Festival  « Lieux mouvants », qui s'y déroulera début juin. »

Bon, d’accord, mais tout cela ne nous explique pas l’hilarité des deux compères…

1-première hypothèse : ils se bidonnent en pensant au grand menhir que Buren va recouvrir de bandes verticales noir et blanc, avec plein de petits menhirs  en plastoc disposés tout autour comme  les colonnes du Palais Royal.

2- Deuxième hypothèse, et la plus probable : Buren vient de raconter à son vieux pote au lourd passé révolutionnariste comme lui, ,  sa récente participation à la conception du nouveau design des sacs Vuitton et des foulards Hermés et du pactole qu’il a touché pour avoir permis qu’on sculpte ses fameuses bandes dans la roche des caves du Champagne Pommery….Et c’est bien, à mon avis cette énorme farce qu’ils ont joué au grand Kapital et à l’Etat culturel (et à la montagne de pognon que notre bidouilleur visuel a obtenu des deux à la fois) qui les fait se marrer comme des malades


Buren m’a estropier

J’ai reçu ce mail avec la photo que je vous joins du coude de son auteur.

« Chère Nicole, je vous envoie la photo de mon coude que j’ai fracassé, il y a trois ans, lors d’une chute provoquée par un des plots cubiques que Buren a disposés sur la place de l’Hôtel de Ville , à Lyon, et que je n’avait pas vu…Je suis donc handicapé à vie, et sans pension,  à cause de notre artiste  national…J’envisage de créer une association des victimes de dernier…Qu’en pensez-vous ? (des tas de gens ont eu des accidents à cause de ces poteaux très dangereux et laids de surcroît)

Le  sous-populaire, polyvalent et  hypra-philosophe qui pense plus vite que son ombre, Onfray, bouffeur de curé et ami de Maurizzio Cattelan, l’écraseur de pape  coqueluche des collectionneurs milliardaires,  a soif d’argent public

Envoi d’un lecteur :

je ne sais pas si vous avez vu la dernière vidéo d'Onfray qui pleurniche parce qu'aucun élu, encore moins les fonctionnaires liés à la culture ne viennent aux vernissages des expos qu'il organise ( Combas, Ben etc)...sans compter les subventions peau-de-fesse qu'il touche....ou pas....on va peut être par finir de le récupérer dans nos rangs ( malgré son penchant pour cattelan )..


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=QV03T-Lib84&list=UUsOu0TZEFmSJ2lOQOTWIVnQ



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