Barcelone - Portraits Maïthé Chansard : « Je suis une femme-peintre qui peint des femmes »Marie Torres - 2 octobre 2015 Née en Beauce, en 1961, Maïthé Chansard s’est installée en 1989 à Vallvidrera, un petit « village » de Barcelone où elle manie avec brio le pinceau. Portrait d’une artiste sympathique et haute en couleur.
Autoportrait Matissando con Tialoc « Je suis née en 1961, l’année de la construction du mur de Berlin et je me suis installée à Barcelone en 1989, l’année de sa destruction », se plaît à dire Maïthé Chansard. Y voit-elle un message symbolique ? Le mur qui sépare. Qui interdit. Et qui tombe. Signe de liberté. Et la première des libertés n’est-ce-pas celle de se déplacer ? À Barcelone, bien sûr. « Décrire cette ville n’est pas facile. Je dirais qu’elle est un peu comme moi : parfois sereine, parfois mouvante. Mais je ne la vois pas du tout comme une ville festive. Cette vision est celle des jeunes – français ou d’autres nationalités – qui l’envahissent le temps des vacances et qui, à mon sens, la méconnaissent complètement. » C’est vrai que Maïthé a la chance de vivre à Vallvidrera, petit « village » de Barcelone perché en haut d’une colline. Vallvidreda, quartier cher à Pepe Carvalho, le héros de Manuel Vázquez Montalbán, même si Maïthé avoue avoir un petit faible pour Eduardo Mendoza et pour le poète Vicente Aleixandre. Mais laissons là la littérature car même si à ses heures Maïthé est poète, écrit pour la revue de son quartier - ou chante dans une chorale - son art à elle, celui dans lequel elle excelle, c’est la peinture. « Mes couleurs, je les ai puisées au Mexique; mes formes en moi » C’est en 1982 que cette autodidacte prend le pinceau pour peindre des femmes. « Je suis une femme-peintre qui peint des femmes en écoutant de la musique. Glenn Gould ou encore Jean-Sébastien Bach ». Le résultat est gai, sensuel, coloré. « Mes couleurs, je les ai puisées au Mexique, mes formes en moi », explique-t-elle. Le Mexique, elle s’y rend pour la première fois en 1979, « toute jeunette ». Elle y reste six mois. « J'ai parcouru le pays en stop, en train, en bus. J’y ai travaillé comme cueilleuse de limettes dans le Golfe, j'ai lavé des voitures à l’aube dans le quartier d’Azcatpotzalco, où j'ai vécu presque trois mois. » Le Mexique, où elle retournera régulièrement, c’est aussi la couleur. Celle des façades, des logos. « Sans parler de la couleur intérieure des gens » souligne Maïthé. Le Mexique, c’est aussi le pays de Diego Rivera, Frida Kalho, Gabriel Orozco, David Alfaro Siqueiros, Rufino Tamayo, José Guadalupe Posada, des peintres que Maïthé découvre et qui enrichissent sa palette. « Je fais une à deux expositions personnelles par an. Des expositions hors du circuit "officiel", dans des bars, des restaurants et des centres civiques. Pour le moment, j´ai cessé d´exposer en France pour des raisons logistiques et financières. » Si vous passez par Barcelone, son travail est visible sur rendez-vous dans sa maison-atelier de Vallvidrera. Marie Torres pour www.micmag.net Vallvidrera 1 2 3 4 5 6 7 |
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