France - Lectures L’infortuné destin de Grace FoxMarie Torres - 6 juin 2013 Que s’est-il passé dans la nuit du 1er janvier 1953 ? Grace Fox a-t-elle empoisonné son époux ou a-t-elle été accusée et exécutée à tort ? C’est ce que Chris Lowndes va tenter d’élucider près de 60 ans plus tard. Plus qu’un polar, « Le silence de Grace » est un roman troublant et mélancolique
Grace Elisabeth Fox avait tout pour elle. Elle était belle, intelligente, cultivée, altruiste. Après la guerre, elle épouse Ernest Fox, médecin de vingt ans son aîné. Un homme qui se révèle froid et cruel. Avec leur fils, ils vivent à Kilnsgate House, une grande propriété du Yorkshire. Grace prend un jeune amant aussi lorsque son mari décède le 1er janvier 1953 dès suite d’un empoisonnement elle est, logiquement, accusée. Puis condamnée à la peine capitale et pendue le 23 avril 1953. Chris ignore le lourd passé de la demeure mais dès qu’il s’y s’installe, il ressent une présence. Il entrevoit, ou croit entrevoir, une silhouette féminine. Lorsqu’il découvre l’histoire de Grace, il est d’abord intrigué. Serait-ce sa présence qu’il ressent ? Non, il ne croit pas aux fantômes. Mais, au fil du temps, le destin de cette belle jeune femme le hante. L’obsède. Et si elle n’était pas l’assassin ? Contre l’avis de ses proches, Chris commence sa propre enquête n’hésitant pas à se rendre à Paris pour rencontrer Samuel Porter, l’amant de Grace, maintenant âgé de 80 ans. Atmosphère troublante et mélancolique, personnages attachants… Et si Chris tombe sous le charme de Grace, nous, lecteurs, nous tombons sous son charme, à lui. Nous le suivons avec un certain plaisir dans ses recherches, ses démarches, ses discussions sur le cinéma, la musique, la peinture… Nous assistons avec une franche curiosité à ses rendez-vous avec Heather, la jolie rousse. Chris serait-il en train de tomber amoureux ? Bref, Peter Robinson (1950) sait parfaitement bien s’y prendre pour dépeindre une atmosphère troublante et mélancolique, des personnages attachants, et pour garder le suspens tout au long de son roman. A souligner, le clin d’œil aux années 60/70 mais aussi le bel hommage rendu, à travers le journal de Grace, aux infirmières et à leur travail durant la Seconde la guerre mondiale. Un très beau polar. Marie Torres
Le silence de Grace
Peter Robinson Editions Albin Michel, 6 juin 2013 21,50 euros |
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