- Musique

PORCUPINE TREE - Closure / Continuation : un son prog rock pop venu tout droit des 70’s.

Jean-Christophe Mary - 26 juillet 2022
Vous cherchiez le chaînon manquant entre Pink Ployd et Marillion? On en est franchement pas très loin. Toujours est-il, ce rock metal progressif 70’s et ces harmonies vocales de haute volée sont un pur régal.

Que serait la pop sans le renouvellement de la mélodie, sans cette recherche perpétuelle pour faire évoluer le son, les harmonies, les arrangements, bref pour faire sonner la musique différemment ? Trente ans tout rond que les anglais de Porcupine Tree travaillent à la manière des musiciens des 70’s. Eux sont plus préoccupés par la création d’une belle toile sonore à l'image des concepts albums que faisaient autrefois les ou les Beatles, Frank Zappa, Pink Floyd, que par la course au tube.

Sur « Closure / Continuation » vous ne trouverez pas de refrains à chanter sous la douche, mais vous serez sous le charme d’une superbe cathédrale sonore aux sonorités aériennes, entrecoupées de guitares aiguisées, mordantes souvent hargneuses. Le quartet emmené par Steven Wilson (guitare, voix) et Richard Barbieri (claviers), Colin Edwin (basse), Gavin Harrison (batterie), incarne ce lyrisme britannique avec ces voix chantées et parlées qui s’envolent en voix de têtes haut perchées, ces synthés vintage d’un autre temps, ces moments d’accalmies avant les montées d’adrénaline.

L’album s’ouvre sur « Harridan » avec une basse funk grondante vite appuyée par les syncopes rythmiques de Gavin Harrison. Très fluide, le jeu de basse apporte un contraste tonal, textural et dynamique à la texture prog rock faite de guitares tranchantes et de claviers atmosphériques. « Of the New Day …» est une « ballade de l'espace » , qui alterne entre sérénité et puissance sonore avec l’apport de ces guitares hurlantes qui montent en spirale puis redescedent, brouillant les pistes et les harmonies avant de revenir à la mélodie souple initiale. Avec « Rats Return » on entre dans le dur avec cette mélodie suave, ces couplets atmosphériques un brin effrayants, entrecoupés de guitares tranchantes qui déchiquètent l’espace. Le titre suivant « Dignity » oscille entre Pink Floyd et David Bowie 70's avec ce petit côté  « Space Oddity », ces petites nappes flottantes rehaussées de guitares lyriques. Voix rêveuses, guitares psychédéliques, synthés 70’s, « Herd Culling » possède une attaque percutante avec cette batterie funky syncopée, ces effets vocaux superposés, ces bips sonores d’une autre époque.

Pour conclure l’album, « Chimera's Wreck », longue plage de 10 minutes est un croisement d’influences qui vont de Rush à Jethro Tull avec cette guitare et ce piano acoustique qui s'entrelacent derrière la basse urgente et pressante et la batterie syncopée et tremblotante. Ici le style dramatique et emphatique fonctionne à plein entre aérations musicales et folie destructive. On pense bien sûr aux Pink Floyd, mais à King Crimson aussi. L’amateur de rock progressif y trouvera aussi son compte avec ces belles mélodies aussi comme l’émouvant « Walk The Plank » et le très planant « Dignity » qui porte bien son nom. Côté rythmiques, l’énergie est omni présente. Mention spéciale pour le batteur Gavin Harrison qui maîtrise parfaitement son instrument entre belles descentes de toms et ruptures de rythmes efficaces. On a hâte de découvrir live ce bel équilibre au Zénith de Paris, le 2 novembre prochain.
 


Jean-Christophe Mary pour www.micmag.net

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