- Musique

Lenny Kravitz "Blue Electric Light" : un album aussi frais que revigorant

Jean-Christophe Mary - 21 juin 2024
Blue Electric Light, le nouvel album de Lenny Kravitz contient douze nouvelles chansons aux sonorités soul funk élégantes et romantiques.
Depuis son dernier « Raise Vibration »(2018), et une tournée mondiale qui fût brutalement interrompue par la pandémie de Covid-19, on désespérait de réentendre un jour Lenny Kravitz, sorcier du soul funk rock et empereur du groove devenu directeur de la création, du design et de la photographie de Dom Pérignon (groupe LVMH).

C’est donc avec un plaisir extrême qu’on apprend le grand retour de l'homme aux lunettes de soleil surdimensionnées et aux chemises ouvertes. Retour d’autant plus satisfaisant que « Blue Electric Light » reprend l’histoire là où on l’avait laissé. Sur cet album, les talents d'auteur, de producteur et de multi-instrumentiste de Lenny Kravitz ne sont plus à démontrer puisqu’il a écrit et joué ici la plupart des instrument avec la complicité son guitariste de longue date, Craig Ross.

L’album débute par « It’s Just Another Fine Day (In This Universe of Love) », une ballade pop rock parfaite pour se replonger dans le monde du musicien après ces longues années d’absence. Voilà six minutes de pur bonheur où guitares, basse, batterie et la voix de Kravitz s’en donnent à cœur joie pour célébrer la vie. Au beau milieu du morceau on l'entendsd'ailleurs  chanter « lockdown ! », une allusion sans équivoque à la pandémie de COVID-19 qui contraste avec avec cette mosaïque d'harmonies rêveuses et de guitares en spirale.

Toujours aussi vintage dans l’âme, Lenny Kravitz convoque délibérément les esprits du rock des 70's avec quelques incursions dans l’univers de Prince. A commencer par l’electro-funk « TK421» l’un des trois single de l’album. Voilà un titre power-funk-rock qui semble sorti tout droit des 80’s, un morceau survolté qui devient très vite addictif avec sa basse monumentale et son saxophone hypnotique qui fait monter la pression sur la fin avec ce solo de saxophone. Le nom fait référence à un stormtrooper de Star Wars, dont le numéro d'identification est « TK421 ». La cadence et le tempo ralentissent avec « Honey », un titre qui glisse vers un groove soul et lisse, aussi romantique que sexy. Porté par des riffs metal lourds et plombés « Paralysed » nous ramène lui au cœur du rock des 70’s.

L’album se poursuit avec des morceaux soul funk inspirés de Prince tels que «Human», « Stuck in the Middle » et « Let It Ride », comme une sorte d'immersion totale dans le funk new wave. Avec sa diversité éclectique, ses tonalités brillantes et légères, «Blue Electric Light » est un disque de fête, un appel à l’amour, à la convivialité. Sur « Bundle of Joy », le musicien expérimente, mélange groove, heavy rock et synth-pop dans une brillante fusion de disco et de rock. Ce morceau au groove entraînant est l’une des plus belles surprises de l'album.

Puis c’est le retour à l’esprit glam rock de T.Rex avec « Love Is My Religion » un morceau catchy qui sonne comme s’il datait de la fin des années 1970. Basses monumentales, arrangements croisant l’électronique et l’acoustique, voix alléchantes, Lenny Kravitz donne priorité aux bonnes vibrations et demeure cette infernale machine à danser. L’album s'achève avec « Spirit in My Heart » et « Blue Electric Light », deux morceaux qui rendent la encore hommage à l’héritage de Prince. " Blue Electric Light » opus aux sonorités soul funk élégantes et romantiques va continuer de faire rêver et groover des millions de personnes sur la planète. On parie ?
Jean-Christophe Mary pour www.micmag.net
"Blue Electric Light"
Lenny Kravitz
CD, 13, 99 euros /Vinyle, 29,99 euros

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