Guyanne - voyages Voyage hors des sentiers battus en Amérique LatinePar Silvia Viñas (globalvoices) - Traduit par Camille Comméléran - 15 juillet 2012 Raconter les réalités qui normalement passent inaperçues ou qui sont invisibles pour une majeure partie de l'industrie médiatique ; et connecter (via les réseaux sociaux) voilà ce qu'ont fait plusieurs acteurs de ce long périple qui débuta un 15 août 2011 (de notre partenaire globalvoices).
Depuis le 15 août 2011, les lecteurs du Blog de la Ruta (Le Blog de la route) ont pu voyager à travers le continent latino-américain grâce aux histoires racontées par les blogueurs du site Web Otramérica. Otramérica est une initiative à but non lucratif de Human Rights Everywhere [français] et son équipe a décidé de recruter des blogueurs pour qu'ils transmettent leurs témoignages “au coeur même de l'action” tandis qu'ils parcourent des lieux encore méconnus d'Amérique Latine. Le post qui annonce le lancement de cette expédition, explique que ce projet a deux buts : “raconter” et “connecter” : Carte Interactive du voyage à travers l'Amérique Latine. Les Guyanes Paco Gómez Nadal, un célèbre journaliste spécialiste de l'Amérique Latine, est à l'origine du blog et de cette expédition. Il a commencé par une introduction concernant Les Guyanes [anglais] dans plusieurs billets avant sa première escale à Cayenne [français], en Guyane Française. Au prochain arrêt, Suriname [français], Paco raconte que les principaux problèmes de lacapitale (Paramaribo) [français] sont l'or, les anciennes et nouvelles formes d'esclavage, les droits des homosexuels, (voir la vidéo en anglais ci-dessous), etc. La voz de la organización gay en Paramaribo from Otramérica TV on Vimeo. L'expédition s'est interrompue en septembre 2011 après un cours séjour en Guyane. Mais, un mois après, le journaliste Victor Alejandro Mojica reprenait la relève avec son voyage au Honduras et Guatemala. Honduras et Guatemala Victor consacre de nombreux billets au passé du Honduras et à son présent. Il nous transmet plusieurs témoignages de luttes qui sont rarement reprises par les média, telles que celles des indignados (les indignés) d'Intibucá qui se battent depuis presque deux décennies contre les barrages hydroélectriques de la région :
Ce Honduras, que personne n'écoute, personne ne connaît, est invisible pour le monde occidental. Et ici, où la terre semble tout représenter, c'est ici où ont lieu les violations les moins éthiques. Parce que les ressources naturelles, qui paraissent pourtant leur appartenir, sont vendues sans scrupule aux marchés. Ce qu'ils ignorent, ou refusent de savoir, c'est que ce mouvement des indignados, qui se nourrissent exclusivement de café et de pain, existe depuis presque deux décennies. Et même s'ils ne gagnent pas toujours, ils continuent… Salvador Zúñiga, un “indignado” d'Intibucá. Photo de Victor Alejandro Mojica, utilisée avec l'autorisation d'Otramérica. Au Guatemala, Victor s'intéresse à l'héritage de la guerre civile à travers les points de vue d'un ancienguerrillero, de parents de disparus, et d'une communauté indigène maya-ixil. Il se penche également sur la question des féminicides au Guatemala, affirmant qu'”Il existe toujours un sexisme enraciné dans tous les couches de la population provoquant la mort de centaines de femmes chaque année.”Le Cône Sud, la Bolivie et le Mexique Début 2012, le blog accueille un nouveau participant : Solange González Henott. Solange a commencé son aventure sud-américaine par le “Cône Sud” (Chili, Argentine, Uruguay, et Paraguay) avec l'histoire d'une tentative d'évasion par des prisonniers chiliens. En Argentine, Solange explique à quoi ressemble un été à Buenos Aires, et visite une villa (un squat), où elle rencontre deux femmes qui ont émigré de la Bolivie et du Paraguay pour venir s'installer dans la capitale argentine. À Montevideo, en Uruguay, Solange décrit aux lecteurs les Llamadas, des défilés de carnaval qui ont lieu chaque été. Elle raconte en outre les triomphes et les batailles des travailleurs syndiqués de la canne à sucre. Dans le pays voisin, le Paraguay, Solange nous parle du “Roi du Soja” et de la “culture des armes” présente dans le pays. Lors d'une escale en Bolivie, Solange nous fait part d'un “cruel et lâche meurtre” de deux journalistes à El Alto. Elle décrit ensuite la tradition des indigènes Aymara du ”ajtapi“, un repas communautaire. Ajtapi à El Alto, Bolivie. Photo de Solange González Henott, utilisée avec l'autorisation d'Otroamérica
Les terres basses d'Amérique Latine En Mai 2012, Pedro González del Campo devient le dernier collaborateur du blog, recouvrant les “terres basses” d'Amérique Latine (tierras bajas en espagnol) : les endroits les plus marginalisés par le pouvoir et l'histoire. Pendant les mois de mai et de juin, Pedro est parti à la découverte des “terres basses” du Paraguay enparcourant les rivages du fleuve Paraguay. Au cours d'une escale, il rencontre Martín, un homme âgé de 36 ans travaillant dans une ferme d'élevage dans la région du Chaco. Le propriétaire de la ferme est un Brésilien qui s'est spécialisé dans l'agriculture extensive au Brésil. Pedro explique que l'élevage représente une menace pour la nature et les habitants du Chaco : Le Chaco est une vaste écorégion qui regroupe jusqu'à trois écosystèmes différents, où de nombreux individus vivent de manière traditionnelle et ils se rendent compte que l'élevage est en train de détruire leur environnement, ce même espace dans lequel ils se sentent intégrés en tant qu'êtres peuplant cette planète. Si nous ne faisons rien, le Chaco sera destiné à disparaître et la perte de cette biodiversité et biomasse nuira à notre planète, la rendant moins habitable, sans compter la dégradation scandaleuse à l'échelle sociale que cela implique pour ses habitants. Un homme aiguise une tronçonneuse pour la construction d'une maison. Photo de Pedro González del Campo, utilisée avec l'autorisation d'Otramérica. Presque un an après le départ de son aventure, le voyage de Pedro au coeur des “terres basses” latino-américaines ne fait que commencer. le Blog de la Ruta nous donne un aperçu de la réalité complexe et variée de ce continent. Vous pouvez retrouver des actualités et lire les billets antérieurs sur le site Web Otramérica. Ecrit par Silvia Viñas · Traduit par Camille Comméléran |
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