Lou Reed tire sa révérence aux fans des seventies !

Hélios Molina - 26 octobre
71 ans le dernier voyage, c’est pas vieux pour un symbole de la guitare ou de l’underground alternatif newyorkais des 60’s.Une fenêtre ouverte par Andy Warhol se referme. Opération du foie et tchao pour le loulou du "walk on the wild side" ou du Velvet Underground.

Il représentait beaucoup pour tous ses fans des seventies qui voyaient en Lou Reed, un guitar hero, un porte-voix de l’underground newyorkais, jadis tout un symbole de l’avant-garde culturelle mondiale. C’est tout d’abord le grincement de guitare et de violon du Velvet underground, un style, une primeur reprise ensuite par les punks, les Clash et autres prétendants aux éthers. Lou Reed, c’était le cauchemar des journalistes qui voulaient l’approcher. Car le bonhomme, peu sympa, n’aimait pas la profession qui lui rappelait les textes de "Blue Jane", sorte d'apologie de l’héroïne comme l'auraient fait les poètes maudits. Et oui, c’est bien lui, qui sous ses lunettes noires jouait au drogué intelligent avec des messages sombres proches des rêves noirs de Baudelaire.  L'album "Berlin" une légende, une ballade intemporelle toujours présente. "Je viens de la tradition blues, j'écris avec mes tripes" clamait l’homme à un confrère qui était loin d’être un inculte en matière d’écriture et de poésie américaine. Avec la fin de Lou Reed, c’est la fin d’un rêve, celui de l’Amérique frondeuse, de la contre culture des seventies. Car à l’époque, les Etats-Unis étaient un pays phare et luisant pour l’avant-garde culturelle qui rêvait d'un autre monde.



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