- Musique

Paul McCartney, un Beatles embrase la plus grande salle d’Europe !

Jean-Christophe Mary - 29 novembre 2018
Hier soir, l’ex- Beatles a mis le feu dans une salle à la hauteur de sa légende avec ses immenses tubes issus de ces différentes période Beatles, Wings et sa carrière solo encore, pour ce nouveau show parisien à guichets fermés dans le cadre de sa tournée « Egypt Station ».
Photo JC Mary


La clameur est montée bien avant le lever de rideau, hier soir à l’aréna lorsque l'écran géant a diffusé des photos à l’effigie de Paul Mc Cartney.

Les fans s'étaient déplacés en masse, 40.000 hier dans l'enceinte la nouvelle Paris La Défense, dont une majorité de franciliens et de parisiens, certaines arborant des robes sexy quand d’autres étaient revêtus des tuniques colorées de la période Sergent Peppers.

A 20 h20, entouré de ses 4 musiciens,Paul Mc Cartney fait son entrée au son de A Hard Day's Night, qui instantanément enflamme le public et fait crépiter les flashs des milliers de smartphones. Depuis sa dernière tournée européenne de 2016, McCartney a décidé de réinterprêter live ce titre qu’il ne jouait plus depuis 51 ans sur scène. Jean foncé, chemise satin grise et veste jean bleu gris, pas le temps de souffler. Il attaque Junior's Farm, suivi de All My Loving. Très en forme, l’air jovial le jeune homme de 76 printemps plaisante entre les titres. Il enchaine sur Who Cares issu de son dernier album qui sera suivi au gré du show de Come On to Me et Fuh You tirés eux aussi de cet album. En hommage à son épouse présente dans la salle, il entonne « My Valentine » puis nous prend par surprise avec In Spite Of All The Danger, le tout premier titre enregistré par les Quarrymen avant qu’ils ne se rebaptisent The Beatles. Des surprises il y en a tels ce à Something au ukulélé dédié à Georges Harrison, Love me do (là on pense au producteur des Beatles, George Martin) sans oublier Maybe I'm Amazed, petit clin d’oeil sa première épouse, Linda McCarney.

Pour que le show soit complet, on a droit à une longue série de tubes période Beatles Blackbird, Lady Madonna, Eleanor Rigby, Obla-di Obla-da sans oublier les inoxydables, Hey Jude, Let it Be, Back in the U.S.S.R, ou ce Michelle repris en chœur par les quarante mille spectateurs de Paris la Défense Arena. Let it Be est illuminé par des milliers de portables tendus bras en l’air. Ce soir le public a également droit à cinq titres des Wings parmi lesquels le vibrant  Letting Go, Let Me Roll It, Let 'Em In et le vibrant Band on the Run. Avant le rappel, le bassiste passé au piano livre une version démentielle de Live and Let Die chanté au corps-à-corps dans un rythme démentiel, noyé sous les éclairages rouges vifs et les fumigènes, qui transforme d'emblée l’arène dans immense feu d’artifice multicolore.

Clou du spectacle, Paul McCarney offre pas moins de six titres des Beatles : Birthday, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, Helter Skelter, Golden Slumbers, Carry That Weight et conclue le set par The End magistral seul au piano.

Après une prestation de deux heures trente non stop, Macca a mis le public dans sa poche avec ce déluge de tubes retraçant plus d’un demi siècle de carrière.


Paul McCartney - Let It Be (2015 Out There Tour In Seoul, Korea)

Jean-Christophe Mary pour www.micmag.net

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