Grand reportage - Téhéran - 

Le regard déterminé des femmes iraniennes

Mink - 20 janvier 2017
A notre grande surprise beaucoup de jeunes femmes que nous avons rencontré qui ont entre 30 et 40 ans ne courent pas après le mariage, ni celui du rêve de la famille idéale.

Jeune femme rencontrée dans une galerie d'art à Ispahan ©Mink/Micmag.net

A notre grande surprise beaucoup de jeunes femmes que nous avons rencontré qui ont entre 30 et 40 ans ne courent pas après le mariage, ni celui du rêve de la famille idéale. Les citadines en particulier ont tous les aspects de la femme moderne, indépendante, même si des lois sont là pour les contraindre à certaines règles strictes et à oublier leur liberté.  En jean délavé, elles foncent dans la ville ou dans le métro, vers leurs occupations, le regard déterminé. « Elles sont d’abord là pour être soumises à l’homme » ce que proclament les lois et les désirs des mollahs.

Les femmes sont dans nombreuses batailles, celles des grandes manifestations de 2009 contre le président élu, récemment contre l’interdiction de les voir faire du vélo. Elles ne se privent pas de donner leur avis dans une société qui les tient à l’écart de la politique.  Et il n’est pas rare de voir des femmes vivre dans l’illégalité, c’est à dire en « concubinage » et dans la peur d’être dénoncées par un voisin.

Le voile à l’intérieur est vite laissé de côté. Car la femme iranienne occupe  de nombreux postes dans le monde du travail.  Dans les amphis de  l’Université de Téhéran les visages de femmes sont les plus nombreux. La femme au volant d’un bus ou d’un voiture est une chose anodine. Les discussions entre femmes abordent de nombreux thèmes actuels et passent en revue des thèmes tabous comme l’homosexualité dans la capitale où il y aurait 40 000 homos recensés mais clandestins. Autre détail pas de tchador ici.  En clair rien à voir avec la condition des femmes dans de nombreux pays voisins ou les pays du Maghreb.

Mink pour www.micmag.net

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