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- Reportages La peine de mort dans tous ses Etats. Difficile chemin d'une justice sans guillotineMarie Torres - 27 septembre 2021 Il y a tout juste quarante ans, le 18 septembre 1981, l’Assemblée nationale votait la fin de la peine capitale en France. Mais qu'en est-il dans le reste du monde ? Le chemin pour arriver à une « justice sans guillotine » est long et difficile. Petit flash back.
Amnesty International
.« ... si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. Nous les admirons, mais ils n'hésitent pas devant la mort. D'autres, emportés par d'autres passions, n'hésitent pas non plus. C'est seulement pour la peine de mort qu'on invente l'idée que la peur de la mort retient l'homme dans ses passions extrêmes. Ce n'est pas exact.». ... la peine capitale, elle, existe depuis la nuit des temps Ces paroles ont été prononcées par Robert Badinter, alors ministre de la Justice, le 17 septembre 1981, à l'Assemblée nationale. Juste avant le vote qui devait décider l'abolition, ou pas, de la peine de mort. Le 18 septembre, l’ensemble du projet est adopté par - 363 voix contre 117 ; le 28 septembre, le débat démarre au Sénat et se prolonge durant trois jours. Une démission, des amendements... et au final le projet de loi est voté par 160 voix contre 126. Le 9 octobre, la loi portant abolition de la peine de mort est promulguée par François Mitterrand. Si l'idée d'abolir la peine de mort est née au XVIIIe, portée par des intellectuels, des philosophes, des juristes, des hommes politiques illustres, la peine capitale, elle, existe depuis la nuit des temps. Ainsi, on retrouve dans le Code d’Hammourabi, le plus vieux texte de lois complet qui nous soit parvenu, les prémices de la loi du Talion.« Œil pour œil, dent pour dent » Une vengeance « privée » qui était considérée comme un droit. Elle disparait avec la naissance de l'Etat qui met en place un châtiment capital, la peine de mort, avec un double objectif : la dissuasion et « l’exclusion définitive, de la société, d’individus reconnus incorrigibles et dangereux ». 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020 C'est une peine prévue par la loi qui prive une personne de sa vie, au terme d'un procès qui conclut que cette personne a commis un crime capital. Les définitions et les méthodes d'exécution varient au cours du temps, des régimes politiques et des croyances. Aujourd'hui, il existe encore sept formes d'exécution : l'injection létale, l'électrocution (la chaise électrique), la pendaison, la fusillade, l'asphyxie par gaz, la décapitation et la lapidation. Selon Amnesty International 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020, soit une baisse de 26 % par rapport aux 657 exécutions enregistrées en 2019 ; une baisse explicable en partie par la crise du Covid-19, qui a suspendu pour un temps le recours à la peine à la peine capitale dans de nombreux pays. Mais à ces 483 exécutions il faut ajouter les milliers d'exécutions qui ont probablement eu lieu en Chine et que le pays ne "déclare" pas. Si on exclut cette dernière, on constate que quatre pays seulement ont été responsables de 88 % de toutes les exécutions recensées à l’échelle mondiale : l’Iran, l’Égypte, l’Irak et l’Arabie saoudite. Toujours selon les chiffres d'Amnesty International, parmi ces 483 personnes, 16 étaient des femmes (3%) : 9 en Iran, quatre en Egypte, 2 en Arabie saoudite et une à Oman. Dans le monde, 108 pays ont définitivement aboli la peine de mort, 36 ne l’appliquent plus dans la pratique, ou la réserve à des circonstances exceptionnelles (crime de guerre, génocide…) et 55 pays continuent à y recourir régulièrement. Marie Torres pour www.micmag.net
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Photo extraite du film de Mario Grave - S'abonner sur notre canal Youtube pour avoir accès à nos films :
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