- Musique

Red Hot Chili Peppers, Stade de France, 9 Juillet : un show d’une densité exceptionnelle !

Jean-Christophe Mary - 11 juillet 2022
Samedi 9 juillet, les rock stars californiennes ont enflammé l’arène de St-Denis avec leurs immenses tubes et quelques titres issus de « Unlimited Love »... Et les 80000 spectateurs ont eu une belle surprise : l'apparition du guitariste, John Frusciante. Retour sur un show exceptionnel.

A 19h30 en première partie, Anderson .Paak & The Free Nationals ouvrent les hostilités et délivrent un mix de R&B et funk rock massif porté par des mélodies de bonnes tenues. Ravi, le public leur fait une ovation triomphale. Puis c'est l'entracte d’une bonne demi-heure pendant laquelle la foule commence à se presser autour de l’immense scène. De la pelouse aux tribunes basses, intermédiaires et hautes, ce soir le Stade est archi-comble.

A 20h45h, la scène s’illumine et les musiciens font leur entrée sur scène sous les clameurs des quelque 80 000 personnes présentes qui ont droit à une grosse surprise : c'est bien John Frusciante, qui après avoir été à la guitare entre 1988 et 1992, puis de 1998 à 2009, vient de réintégrer son poste. Le concert débute par une longue improvisation instrumentale où les furieux accords de la stratocaster confirment le retour du brillant guitariste aux affaires. Sur « Can't Stop », les vrombissements de la basse ouvrent le bal et l’arène à ciel ouvert se transforme en un immense terrain de jeu où des milliers de corps bondissent à l’unisson.

Durant l'heure cinquante de concert qui suit, une grande partie des spectateurs installés dans les gradins préfèrere rester debout. Les californiens attaquent ensuite « Dani California », extrait de leur neuvième album studio Stadium Arcadium, entonnent « Scar Tissue, Californication », présentent 4 titres du dernier « Unlimited Love » (Black Summer, Here Ever After, She's a Lover, These Are the Ways) avant d’irradier le public d'un remarquable « Give It Away ».

Vu des gradins, le light show est particulièrement bluffant : la lumière est truffée de couleurs psychédéliques vertes, jaunes, bleues et rouges qui glissent de l’écran suspendus au dessus de la scène et s’écoulent sur le public à l'avancée de scène, comme une piscine à débordement. Les musiciens n’auront besoin d’aucun artifice pour faire bouger le stade. D’ailleurs ce sont eux qui se déplacent de part et d’autres de la scène comme prêts à découdre avec un ennemi invisible. La scénographie est réglée elle aussi au millimètre : sur chaque titre Anthony Kiedis (chant) se déplace en virevoltant sur l’immense scène rectangulaire. John Frusciante (guitare ) et Flea (basse) jouent eux face à face, partent ensemble dans de longues jam, en totale osmose. Conquis d’avance, le public reprend en chœur « Snow ((Hey Oh)) », écoute religieusement « I Like Dirt », « Hard to Concentrate », « Tell Me Baby ».

Côté spectacle, des gerbes de lumières jaillissent du centre de la scène tandis que les écrans latéraux incorporent des nappes multicolores qui glissent comme de la lave en fusion sur les musiciens en pleine action. Entre deux titres Flea plaisante avec le public. Des balades rock aux rythmes funk assassins, Chad Smith en grande forme physique derrière ses fûts et Flea qui saute dans les airs comme un cabris, assènent une rythmique carrée et puissante. En live, les Red Hot Chili Peppers sont sincères, c'est un groupe qui ne triche pas. Voilà aussi pourquoi le public est aussi nombreux ce soir. En guise de rappel, les spectateurs ont droit à « I Could Have Lied » et au remarquable « By the Way » qui laisse tout le monde KO debout. A 22h30, les premiers spectateurs ressortent en sueur, à peine remis de leurs émotions et courent précipitamment s'engouffrer dans le métro ligne 13.

 


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