Barcelone - Reportages Josep Maria Flotats, diffuseur de culture des deux côtés des PyrénéesMarie Torres - 12 juillet 2017 Josep Maria Flotats, le plus français des Catalans, et le plus catalan des Français, s’est vu remettre, le 27 juin dernier, le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université Autonome de Barcelone (UAB) pour les éminents services rendus, dans l’art du théâtre, d’un côté et de l’autre des Pyrénées.
![]() Josep Maria Flotats (Pedro Moreno, UAB)
« Un hommage, une reconnaissance qui, à travers ma personne, touche le théâtre en général, tous ceux qui vivent - et vivent mal - de cette belle - et misérable - profession. » Et de remercier les maîtres qui l’ont formé, les directeurs qui l’ont dirigé, les comédiens avec qui il a partagé la scène ; ces comédiens qui, selon une étude récente, ne sont que 8 % - en Espagne - à pouvoir vivre de leur métier... C’est ainsi que, le 27 juin dernier, Josep Maria Flotats recevait le titre de docteur honoris causa de l’Université Autonome de Barcelone (UAB). « pour sa contribution notable à l’art du théâtre, des deux côtés des Pyrénées.» Une distinction qui le récompense tant pour ses qualités professionnelles que pour le choix des pièces jouées ou produites. Choix qui, comme le souligne Margarita Arboix, rectrice de la UAB, a été guidé par la force littéraire des oeuvres mais aussi pour les valeurs humanitaires universelles qu’elles présentaient et défendaient : tolérance et respect pour les différences et les minorités sociales ou politiques, (Une journée particulière d’Ettore Scola), dénonciation du totalitarisme (Staline, adaptation d’Une exécution ordinaire de Marc Dugain ), ou encore antisémitisme (Pour en finir avec la question juive de Jean-Claude Grumberg)...Un titre qui distingue, un grand diffuseur de culture « pour sa contribution notable à l’art du théâtre, des deux côtés des Pyrénées.» précise encore la rectrice. Car, si José Maria Flotats est né à Barcelone, il a suivi sa formation de comédien à l’Ecole d'Art Dramatique de Strasbourg. Et c’est en France que son parcours s’est ensuite naturellement déroulé ; au hasard des rencontres et de la chance. De la chance ? Pas vraiment. Si le talent n’avait pas été là, les rencontres ne se seraient pas concrétisées en «rôles» ou en contrats. Avec Jean Anouilh, Jorge Lavelli, Georges Wilson, Jean Mercure ou encore Jacques Toja qui le fit entrer à la Comédie-Française où il resta jusqu’en 1983. il honore toujours ceux qui lui ont fait aimer le théâtre Puis le comédien passe de nouveau les Pyrénées. Dans l’autre sens, cette fois-ci. Il devient Josep Maria Flotats en même temps que metteur en scène et fonde le Théâtre National de Catalogne (TNC) dont il devient le premier directeur. Et si son chemin continue, s’il se pose à Madrid, s’il joue des auteurs catalans comme Josep Lluis et Rodolf Sirera ou Josep Pla, ou encore l’éternel Don Quichotte de Miguel de Cervantès, il honore toujours ceux qui lui ont fait aimer le théâtre lorsqu’il apprenait la langue de Molière au Lycée Français de Barcelone : Alfred de Musset, Edmond Rostand ou Eugène de Labiche. Les classiques mais aussi les modernes, Louis Jouvet, Albert Camus, Yasmina Rezza, Raymond Cousse...Un beau parcours, loin d'être terminé... A lire aussi Hommage à Albert Camus (avec vidéo) José-Maria Flotats honoré pour sa fidélité à la littérature française La Verdad de Josep Maria Flotats « Un hommage, une reconnaissance qui, à travers ma personne, touche le théâtre en général, tous ceux qui vivent - et vivent mal - de cette belle - et misérable - profession. » Et de remercier les maîtres qui l’ont formé, les directeurs qui l’ont dirigé, les comédiens avec qui il a partagé la scène ; ces comédiens qui, selon une étude récente, ne sont que 8 % - en Espagne - à pouvoir vivre de leur métier... C’est ainsi que, le 27 juin dernier, Josep Maria Flotats recevait le titre de docteur honoris causa de l’Université Autonome de Barcelone (UAB). Une distinction qui le récompense tant pour ses qualités professionnelles que pour le choix des pièces jouées ou produites. Choix qui, comme le souligne Margarita Arboix, rectrice de la UAB, a été guidé par la force littéraire des oeuvres mais aussi pour les valeurs humanitaires universelles qu’elles présentaient et défendaient : tolérance et respect pour les différences et les minorités sociales ou politiques, (Une journée particulière d’Ettore Scola), dénonciation du totalitarisme (Staline, adaptation d’Une exécution ordinaire de Marc Dugain ), ou encore antisémitisme (Pour en finir avec la question juive de Jean-Claude Grumberg)...Un titre qui distingue, un grand diffuseur de culture « pour sa contribution notable à l’art du théâtre, des deux côtés des Pyrénées.» précise encore la rectrice. Car, si José Maria Flotats est né à Barcelone, il a suivi sa formation de comédien à l’Ecole d'Art Dramatique de Strasbourg. Et c’est en France que son parcours s’est ensuite naturellement déroulé; Au hasard des rencontres et de la chance. De la chance ? Pas vraiment. Si le talent, son talent, n’avait pas été là, les rencontres ne se seraient pas concrétisées en «rôles» ou en contrats. Avec Jean Anouilh, Jorge Lavelli, Georges Wilson, Jean Mercure ou encore Jean-Pierre Miquel qui le fit entrer à la Comédie-Française où il resta jusqu’en 1983. Puis le comédien passe de nouveau les Pyrénées. Dans l’autre sens, cette fois-ci. Il devient Josep Maria Flotats en même temps que metteur en scène et fonde le Théâtre National de Catalogne (TNC) dont il devient le premier directeur. Et si son chemin continue, s’il se pose à Madrid, s’il joue des auteurs catalans comme Josep Lluis et Rodolf Sirera ou Josep Pla, ou encore l’éternel Don Quichotte de Miguel de Cervantès, il honore toujours ceux qui lui ont fait aimer le théâtre lorsqu’il apprenait la langue de Molière au Lycée Français de Barcelone : Alfred de Musset, Edmond Rostand ou Eugène de Labiche. Les classiques mais aussi les modernes, Louis Jouvet, Albert Camus, Yasmina Rezza, Raymond Cousse.... Quelle carrière ! penseront certains tandis que d’autres, les plus jeunes se demanderont Mais quel âge a-t-il donc ? Son âge ? Il est là, inscrit dans ce proverbe « Quand on aime on a toujours 20 ans» Et Josep Maria Flotats aimera toujours le théâtre... Marie Torres pour www.micmag.fr
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