- Lire Quand Montalbano en pince pour une jeunetteMarie Torres - 12 septembre 2015 Une série d’étranges cambriolages, une jeune femme ravissante, des fantasmes de jeunesse qui refont surface… Voilà de quoi mettre en ébullition la "coucourde" de notre commissaire Montalbano. Mais il en a vu d’autres, non ?
Les cambriolages se succèdent à Vigata. Des villas sont visitées, toujours selon le même mode opératoire. Et, ce qui est étrange, les vols sont annoncés par des lettres anonymes adressées au commissaire Montalbano. « Par la présente, j’ai le plaisir de vous communiquer qu’il y aura encore, malheureusement pour vous, deux cambriolages. » Un message comme une sorte de gant lancé à la tête de Montalbano. Un défi que le commissaire, accompagné de son équipe et de son fidèle Fazio, va relever. Non sans difficultés. Et l’une des plus grandes de ces « difficultés », de ces « tracassins » comme il aime les appeler, ne viendra pas des cambrioleurs, ni même des meurtres qui seront commis mais du sourire d’Angelica…. « La porte s’ouvrit et le commissaire fut soumis aux trois phénomènes suivants : D’abord, légère perte de la vue, ensuite important ramollissement des jambes et enfin, notable manquement de souffle. Parce que Mme Cosulich n’était pas seulement une trentenaire d’une stupéfiante beauté naturelle, toute simple, ‘ne femme rare qui n’utilisait pas de peinturlures faciales comme les sauvages, mais… Mais était-ce vrai ou bien le fruit de son imagination ? Se pouvait-il qu’une chose pareille arrive ? Mme Cosulich ressemblait exactement, comme deux gouttes d’eau, à l’Angelica de l’Orlando Furioso, telle qu’il se l’était imaginée et adorée, vivante, en chair et en os, à 16 ans, en contemplant les illustrations de Gustave Doré que sa tante lui avait interdites. ‘ne chose inconcevable, un véritable miracle. » Et voilà notre presque sexagénaire commissaire « raide amoureux d’une minote de même pas 30 ans »… D’où confusion, embarras, malaise, culpabilité… Autant de sentiments qui ne font que pigmenter encore un peu plus cette nouvelle enquête qui, comme les précédentes, est savoureusement écrite par Andréa Camilleri et délicieusement traduite par Serge Quadruppani… qui a du pain sur la planche puisque le père de Montalbano, 90 printemps, déclarait il y a quelques jours à la presse italienne, qu’il continuait à écrire. A noter, que ces prises de parole ont été l’occasion pour Andréa Camilleri d’exprimer ses idées concernant l’actuelle crise des migrants. On sait que l’écrivain « glisse » des messages politiques dans chacun de ses romans, là il a réaffirmé : « Les pays européens ne comprennent pas ou font semblant de ne pas comprendre, le changement opéré dans le terme d’immigration. Aujourd’hui, on ne parle plus d’immigrés venus, légalement ou illégalement, chercher du travail, mais de personne en quête de protection, fuyant la guerre, la famine, la persécution… (...) Et nous devons les accueillir sans distinction. » A lire aussi : Le Toutamoi Marie Torres pour www.micmag.net
Le sourire d’Angelica
Andrea Camilleri Traduction Serge Quadruppani Editions Fleuve Noir, septembre 2015 20 euros |
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