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Bienvenue au palais de Minori… avec Stéphane Héaume,

Marie Torres - 25 novembre 2011
Un voyage dans l’univers de Stéphane Héaume ne se refuse jamais. Même s’il est court. C’est pourquoi on n’hésite pas à le suivre dans l’étrange palais de Minori, lieu où se déroule sa nouvelle "L’idole noire". Et on ne le regrette pas.

La dernière publication de Stéphane Héaume, "L’idole noire", est une histoire courte. Une nouvelle de 40 pages. Une petite douceur offerte à ses lecteurs pour les faire patienter entre son dernier roman "La nuit de Fort-Haggar"(2009) et le prochain, "Sheridan Square", qui paraîtra en février 2012. Peu importe. Son talent ne se mesure pas au nombre de pages. Car ce jeune monsieur, il n’a que 40 ans, a du talent. Au sens que l’on donne à ce mot lorsqu’il s’adresse à un Marcel Proust, un Jules Barbey d’Aurevilly ou encore un Oscar Wilde. Sa prose est délicate et riche. Elle échappe au vice moderne de ne présenter – très souvent - que des faits ennuyeux. Des faits divers. La réalité quotidienne. Et par là d’ailleurs, Stéphane Héaume rejoint l’auteur du "Portait de Dorian Gray" qui disait "A la littérature nous demandons distinction, charme, beauté et imagination".

Mais revenons à "l’Idole noire". L’histoire se déroule à l’intérieur du palais de Minori. C’est dans cet univers étrange que le narrateur, Hugo, est né et où il doit passer ses 18 premières années.

"Je n’ai pas connu d’autres terres, pas d’autres regards que ceux que portaient sur moi le Maître, sa gouvernante – ma mère – et son secrétaire particulier, le trop onctueux Joseph Mundorf".

L’intrigue, elle, tourne autour d’une gravure exécutée par le peintre tchèque Frantisek Kupka, "L’idole noire".

Alors, qui est l’énigmatique Maitre ? Quel lien unit les personnages ? Pourquoi, chaque jour, des visiteurs viennent-ils frapper à la porte du palais ? Que cache, ou du moins où se cache "l’idole noire" ? Lentement, Hugo lève les voiles du mystère.

"Jusqu’à cet hiver-là, jamais ne m’avait traversé l’idée que le principe de toute gravure portait en soi les signes du meurtre. Pointe du graveur ou dague du criminel, le résultat est le même : on soustrait. On supprime. Derrière le burin, le surin. Sous l’acide, le sang. Le grain de peau se mêle au grain de la résine. Dans les deux cas, le même mot d’ordre : supprimer. Le rapprochement est devenu évident le jour de ma dix-huitième année, ce jour funeste où il me fut permis, pour la première fois, enfin, de sortir du palais"

Téléchargeable sur Storylab



Marie Torres pour www.micmag.fr
L’idole noire
Stéphane Héaume
Editions du Moteur, 2011

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